Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête préliminaire concernant les agissements présumés du journaliste Pierre Ménès lorsque celui-ci était journaliste à Canal+. En effet, sept anciens de ses collaborateurs ont dénoncé le commentateur sportif, lors d'un rapport interne. Explications.
Pierre Ménès accusé de harcèlement sexuel
Décidemment, les ennuis ne s'arrêtent pas pour Pierre Ménès. Déjà inquiété par une affaire sexuelle pour laquelle il sera jugé le 8 juin prochain, le journaliste sportif fait maintenant l'objet de plaintes l'accusant de harcèlement sexuel. D'après nos confrères de BFM TV, le parquet de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, a même ouvert une enquête préliminaire. L'ouverture de celle-ci, fait suite à un signalement effectué le 17 décembre par l'Inspection du Travail.
L'organisme en question a fait un rapport interne à Canal+ à la suite de la diffusion, quelques mois plus tôt, du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis journaliste de Marie Portolano.
Pour rappel, ce documentaire avait fait grand bruit et incriminait Pierre Ménès. Il lui était notamment reproché d'avoir soulevé la jupe de Marie Portolano ou encore d'avoir embrassé de force Isabelle Moreau.
Sept personnes accusent Pierre Ménès
L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes. Toujours selon les dires de BFM TV, le rapport contiendrait des accusations de harcèlement sexuel portées par sept anciens ou actuels salariés de Canal+. Ce sont des personnes qui ont côtoyé Pierre Ménès quand celui-ci travaillait pour la chaîne cryptée.
Suite à l'annonce de l'ouverture de l'enquête préliminaire, Maître Arash Derambarsh , l'avocat du journaliste a pris la parole. Pour lui, le rapport n'est pas du tout valable. Il estime que les témoignages des jeunes femmes ne sont pas du tout corroborés, ni vérifiés, ni fondés. Il précise également que même après ce rapport, Canal + a décidé de ne pas licencier pour faute grave Pierre Ménès et a conclu un accord transactionnel. Ce qui veut tout simplement dire que pour son employeur, il n'a pas commis la moindre faute.