Voilà une affaire qui refait surface et que Magali Berdah aurait certainement préféré qu’elle reste inconnue du grand public. Bien avant de devenir l’agent star des candidats de télé-réalité, Magali Berdah était courtière en assurances et mutuelles. Alors qu’elle était à son compte, la compagne de Stéphane Teboul s’est retrouvée criblée de dettes, ce qui l’a forcée à employer les grands moyens pour ne pas avoir à déposer le bilan.
Comme l’a révélé le site d’investigation L’Informé ce vendredi 21 octobre, Magali Berdah a été condamnée en 2019 à un an de prison avec sursis et interdite de gérer une société pendant cinq ans. Cette décision de justice a été le point final d’une affaire qui remonte à 2015, dans laquelle la chroniqueuse de Cyril Hanouna a été reconnue coupable d’ "abus de faiblesse" et de "blanchiment".
Une femme sans scrupules ?
Frappée d’un interdit bancaire et endettée à hauteur d’un million d’euros, Magali Berdah a soutiré une somme colossale à un ancien haut fonctionnaire qui souffrait de la maladie d’Alzheimer. L’ancien préfet, âgé de 96 ans à l’époque, a été délesté de 221 556 euros, délivrés sous la forme de 17 chèques. C’est la conseillère banquière du nonagénaire qui a donné l’alerte aux autorités, jugeant suspects les mouvements bancaires de son client.
Lors d’un premier jugement en 2018, le tribunal correctionnel de Nice a reconnu l’état de faiblesse de la victime et condamné Magali Berdah à un an de prison avec sursis. Une peine qui a été durcie en appel l'année suivante et à laquelle a été ajoutée l’interdiction de gérer une société durant cinq ans. Aussi, la femme d’affaires de 40 ans, qui a fondé l’agence Shauna Events en 2017, a abandonné son poste de présidente pour celui de directrice salariée.
Toujours selon le média français, Magali Berdah a également été accusée d’avoir fait circuler l’argent de sa victime en faisant encaisser les chèques de sa victime sur les comptes bancaires de ses proches, comme sa mère ou sa demi-sœur, sinon ceux de ses nombreuses sociétés. Avant de les transférer sur les siens, quand elle ne récupérait pas l’argent en espèces. Si les dites sociétés n'étaient pas toutes à son nom, il a été établi durant l’enquête que Magali Berdah était bien l’unique personnage à en gérer les comptes en banque.
Une descente aux enfers
Ces révélations ne vont pas aider à redorer le blason de Magali Berdah, qui est dans la tourmente depuis mai 2022. C’est lorsque Booba a commencé à s’intéresser à son cas que la maman de trois enfants à commencer à voir se fissurer les bases de l’empire qu’elle avait réussi à créer. Cela fait des mois qu’elle ne cesse de faire part de sa détresse et se dit harcelée sur la Toile, notamment à cause de sa confession religieuse.
Magali Berdah a été contactée par Le Parisien pour un éventuel droit de réponse. Mais elle a catégoriquement refusé de répondre au quotidien, estimant que cette histoire datait « d’il y a dix ans ». Et de rappeler que les sommes spoliées avaient été remboursées dans leur intégralité. La mère de famille a ajouté qu’elle craignait que la divulgation de cette information ne relance la vague de cyberharcèlement qu’elle subit depuis plusieurs mois.
Ce mercredi 19 octobre, quelques semaines après son dépôt de plainte, c’est très émue que Magali Berdah annonçait que treize personne avaient été placées en garde à vue et seront jugées début 2023 pour « menaces de mort en raison de la religion ».