L’an dernier, Booba déclarait la guerre à ceux qu’il surnomment les "influvoleurs", en dénonçant certaines de leurs pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux. Et le combat de l’autoproclamé duc de Boulogne a fini par payer. En effet, la semaine dernière, la France est devenue le premier pays à officiellement reconnaître le métier d’influenceur. Le gouvernement vient de faire voter une loi pour protéger les consommateurs d’éventuelles arnaques en ligne. Ceux qui vivent de leurs placements de produit sont désormais soumis à de nouvelles mesures drastiques. L'une d'entre elles consiste à systématiquement ajouter la mention "sponsorisé" si leurs vidéos sont promotionnelles.
Car plusieurs influenceurs ont été accusés d’escroquerie et/ou de manque de transparence envers leurs abonnés. Comme Laurent Correia, qui connaît actuellement quelques problèmes conjugaux, ou bien Dylan Thiry, visé par plusieurs plaintes déposées par ses anciens collaborateurs et des internautes qui estiment avoir été floués par le Luxembourgeois.
Les sanctions tombent
Aussi, depuis de longs mois, la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) passe au peigne fin tous les profils des influenceurs français. En examinant leurs stories avec minutie, les agents se sont aperçus qu’Illan Castronovo et Simon Castaldi avaient manqué aux règles. C’est ainsi que ce mercredi 31 mai 2023, les deux candidats de télé-réalité ont dû épingler sur leur profil Instagram une injonction administrative prononcée par la DGCCRF, pour ne pas avoir indiqué le caractère commercial de leurs publications.
Si le fils de Benjamin Castaldi n’a, pour le moment, fait aucun commentaire, cela n'a pas été le cas d'Illan Castronovo. Le Lyonnais découvert dans 10 Couples Parfaits a tenu à s’exprimer sur le sujet en story Instagram.
"Je ne fais pas partie des influvoleurs !"
C’est au bord d’une piscine que celui qui est désormais coach en séduction a pris la parole pour rappeler que "la DGCCRF a contrôlé tous les influenceurs, tout le monde, depuis longtemps". "Je suis sur les réseaux depuis plus de sept ans (…) et même si ça fait deux ans que je ne fais plus de placements de produits, la DGCCRF nous contrôle depuis longtemps", a-t-il insisté, avant de reconnaître les trois "erreurs" qu’il avait commises :
La première, ça a été de ne pas mettre le hashtag "sponsorisé" à toutes mes publications. (…) La deuxième, c'est que tu n'as pas le droit de faire une promotion pour une formation CPF en disant que tu peux avoir un iPhone ou des avantages, c'est interdit. Et la troisième, ça a été par rapport aux paris sportifs. Tu ne peux pas faire d'allégations en disant : "Les gars, avec ce parieur sportif (même si toi, tu le trouves bon), vous allez gagner de l'argent". Tu n'as pas le droit de le faire, tu ne peux pas promettre des gains d'argent !
Pour finir, celui a perdu son procès contre Alix Desmoineaux a précisé que l’action de la DGCCRF n’était qu’un avertissement et qu’il n’avait pas reçu d’amende pour ses posts :
Je n'ai pas été condamné à une amende quelle que ce soit, par contre, j'ai eu un rappel où je dois expliquer sur les réseaux, via ce post. Ne me mélangez pas à tout le monde, je ne fais pas partie des influvoleurs !
Illan Castronovo et Simon Castaldi ont l’obligation de laisser épinglée l’injonction de la DGCCRF sur leur profil Instagram durant trente jours.