Samedi 25 avril 2020, la plupart des médias chinois ont annoncé la mort de Kim Jong-Un, chef d'État de la Corée du Nord. La rumeur courait déjà depuis quelques jours, notamment depuis que la Chine a envoyé des médecins au chevet du leader communiste.
C'est le site américain TMZ qui a relayé l'information publiée sur Weibo, le Twitter chinois, par la vice-directrice d'une chaîne d'information de Hong-Kong. Celle-ci serait aussi la nièce du ministre chinois des Affaires étrangères.
Pour le moment, il est impossible d'obtenir une confirmation de la part des dirigeants du régime, réputés pour leur manque de transparence.
De plus, les médias japonais se sont montrés bien moins catégoriques que leurs confrères chinois. Ils ont en effet rapporté que le leader nord-coréen était toujours vivant mais se trouvait actuellement dans un état végétatif, après une opération du cœur qui ne se serait pas déroulée dans les meilleures conditions.
Une opération bâclée ?
Lors d'une visite officielle dans son pays début avril, Kim Jong-Un aurait été victime d'un malaise cardiaque. Le chef d'État a dû alors subir une opération du cœur afin de se faire poser une endoprothèse aortique. Seulement, l'opération n'aurait pas été effectuée à temps sinon complètement bâclée. En effet, certaines sources ont confié aux médias asiatiques que "le chirurgien avait les mains tremblantes" lors de l'intervention.
En fonction depuis le 17 décembre 2011, date du décès de Kim Jong-Il, Kim Jong-Un a maintenu la politique de fer de son défunt père. Bien qu'il ait opéré quelques changements, notamment en ce qui concerne sa politique étrangère, les libertés des nord-coréens sont toujours aussi restreintes et il leur est toujours interdit de quitter le territoire sans autorisation.
Si le décès de Kim Jong-Un venait à être confirmé, le pouvoir reviendrait à sa sœur cadette Kim Yo-Jong, connue pour être encore plus cruelle que son frère.