C’était il y a 37 ans et l’affaire n’est divulguée qu’aujourd’hui au peuple du monde entier. La Reine d’Angleterre, Elizabeth II a failli être assassinée.
Une dent contre la Royauté
La tentative d’assassinat a eu lieu lors du voyage de la Reine dans le sud de la Nouvelle-Zélande à Dunedin le 14 octobre 1981. Le tireur en question était Christopher Lewis, un adolescent à l’époque âgé de 17 ans présentant des troubles mentaux. Ce dernier a tiré une balle avec sa carabine 22LR sur le cortège royal. Heureusement, aucun blessé ne fut déclaré et tous (inclut la police) crurent à une explosion de pétard.
Le malfrat a été appréhendé quelques jours après la tentative de meurtre mais pour cambriolage. Il confessa à ce moment précis qu'il était l’auteur de la détonation sur le cortège royal ainsi que d'un autre attentat à l’encontre de la Reine Elizabeth II.
Tous ces actes au nom de quoi ? Selon les dires du jeune homme, celui-ci appartenait à une organisation d’extrême droite, l’Armée de la guérilla impériale nationale. Un groupe inconnu des services secrets néozélandais notamment parce qu’il n’existait pas. Christopher Lewis avoua que ce groupe n’était que pure invention de sa part.
Un secret bien gardé
Ce qui a l’air d’être une tentative d’homicide sur un chef d’état ne fut pas déclaré comme tel sur le papier. En effet, le tireur n’a pas été condamné pour sa tentative de meurtre mais pour "possession d’armes à feu et vol". Une sanction qui n’est expliquée qu’en janvier 2018.
Le Security Intelligence Service (SIS) qui est le service de Renseignements intérieur de la Nouvelle-Zélande après 37 ans de silence, a déclassifié l’affaire pour la rendre officielle. Par ailleurs, ils livrent une note datant de 1997 disant que :
Christopher Lewis n’était pas placé à une position avantageuse pour tirer et n’avait pas un fusil suffisamment puissant pour atteindre sa cible à distance.
16 ans après sa tentative, le criminel s’est suicidé en prison par électrocution. Un procès était notamment en cours, dans lequel il devait être jugé pour le meurtre au marteau de Tania Furlan – une habitante d’Auckland. Au moment de sa mort, il laissa une lettre de suicide où il affirmait être innocent dans ce meurtre mais ne faisait aucune allusion à la tentative d’assassinat de la Reine Elizabeth II.