Animateur et humoriste, Arthur est également un homme d’affaires chevronné. Le producteur de télévision a notamment contribué au lancement des émissions telles que Loft Story et Star Academy dans les années 2000. Il a notamment fondé Satisfaction - The Television Agency, qui produit Mamans & célèbres et La Villa des cœurs brisés, entre autres.
Par ailleurs, Jacques Essebag, de son vrai nom, est devenu l’une des figures emblématiques de TF1. Voilà déjà plus de dix ans qu’il est à la présentation de Vendredi, tout est permis avec Arthur. En décembre dernier, la Une fêtait d’ailleurs ses 30 ans de carrière.
Autant dire que le compagnon de Mareva Galanter est une pointure dans le milieu. Malgré tout, sa réputation a été grandement entachée par la publication d’une vidéo datant des années 2000. À l’époque, il était aux commandes de l’émission À prendre ou à laisser. Il se serait mal comporté avec certaines candidates.
Arthur explique un style d’animation d’une autre époque
En décembre dernier, le média féministe luxembourgeois "L'effrontée" partageait la vidéo sur les réseaux sociaux, comme l’a rappelé Le Parisien. Le journal pointait du doigt les "comportements sexistes" du présentateur de TF1.
On le voit notamment embrasser par surprise une candidate d’À prendre ou à laisser ou de dire à l’oreille d’une autre femme : "J'ai toujours aimé les femmes qui me résistaient" ou "Plus tu me résistes, plus je te dompterai". Sans surprise, la vidéo a fait le tour de la Toile et celle-ci a suscité de nombreuses réactions.
Interrogé par nos confrères du Parisien, Arthur avait expliqué qu’il s’agissait d’un style d’animation d’antan. Et d’ajouter :
J’étais assez proche des candidats et candidates (…) Aujourd’hui, on ne pourrait plus animer de la même manière.
"Le juif ne risque rien en France"
Depuis, Arthur fait face à un déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Des messages antisémites lui ont en effet été envoyés. "Le juif ne risque rien en France, il peut tout se permettre", a notamment écrit l’un de ses nombreux détracteurs.
De ce fait, l’animateur de TF1 a porté plainte en décembre dernier. Et le Pôle national de la lutte contre la haine en ligne (PNLH) vient d’ouvrir une enquête pour "injures publiques aggravées". Par ailleurs, l'animateur a aussi attaqué en justice les réseaux sociaux Facebook, Instagram et X.