Il y a maintenant plus d’un mois qu’Halyna Hutchins est décédée. La directrice de la photographie a été la victime d’un tir mortel causé par Alec Baldwin sur le tournage du western Rust. Accablé, l’acteur s’est confié pour la première fois à la télévision américaine.

Alec Baldwin bouleversé

Toujours sous le choc, Alec Baldwin a accordé une interview officielle à la télévision. Une première depuis l’accident mortel survenu sur le tournage de Rust. Face à un journaliste, l’acteur, effondré, s’est exprimé dans un court clip.

Elle était aimée par tous ceux avec qui elle travaillait, appréciée et admirée. Même maintenant, j’ai du mal à croire que ce soit arrivé. Cela ne me semble pas réel.

Lorsqu’il a été interrogé sur le fait que tirer avec l’arme “n’était pas dans le script”, Alec Baldwin a tout de suite riposté.

Je n’ai pas pressé la détente. Je ne pointerais jamais une arme sur quelqu’un et ne presserais jamais la détente, jamais. Quelqu’un a mis une vraie balle dans l’arme, une balle qui n’était même pas censée être sur le lieu de tournage.

Une interview considérée comme “la plus intense” pour le journaliste. Désormais, l’acteur attend les conclusions de l’enquête. Des investigations qui ont impliqué l’armurière Hannah Gutierrez-Reed.

Les aveux de l’armurière

Hannah Gutierrez-Reed était la personne chargée de préparer les armes à utiliser sur Rust. Si elle avait réfuté des allégations de négligence, elle est depuis passée aux aveux. Elle a avoué avoir été négligente dans la vérification de l’arme. Interrogée par la police, l’armurière a dévoilé sa version.

Avant sa pause déjeuner, elle aurait chargé cinq cartouches factices dans le revolver d'Alec Baldwin. Puis, après son déjeuner, elle aurait sorti l’arme du coffre. Elle a ensuite ajouté une sixième cartouche pour la donner à un autre membre de l’équipe. Quelques minutes plus tard, elle a entendu une détonation.

Les autorités ont alors relevé 500 munitions sur le tournage. Un mélange de cartouches factices, cartouches à blanc et de munitions suspectées réelles. Le père d’Hannah Gutierrez, un armurier, a donné une information essentielle. Il a précisé à la police avoir fourni des munitions réelles “artisanales” à un collègue. Mais, ce dernier ne les aurait jamais rendues. Une affaire à suivre…