Depuis le samedi 7 octobre, les attaques récentes en Israël, qui ont entraîné la mort de nombreux civils, ont suscité une vive émotion à l'échelle mondiale. Sur les réseaux sociaux, plusieurs personnalités ont choisi de prendre position sur ce sujet délicat.
D'habitudes très discrets, les deux frères du groupe de rap PNL, Ademo et N.O.S de leurs vrais noms Tarik et Nabil Andrieu, sont nés respectivement le 26 décembre 1986 et le 25 avril 1989, originaires de la cité des Tarterêts à Corbeil-Essonnes.
Le groupe se caractérise par une absence totale d'interviews dans la presse, ainsi que par des clips cinématographiques novateurs en France. Ils s'expriment que très rarement sur les réseaux sociaux.
Ils sortent du silence
Le conflit entre Israël et la Palestine a repris de plus belle. L’escalade de la violence est plus sanglante et de nombreuses langues se délient pour en parler. Dans un premier temps, c'est Ademo qui a souhaité prendre la parole. Il écrit dans sa story Instagram :
Que Dieu protège tout le peuple palestinien aussi bien que tout le juste et bon peuple israélien contre cette manipulation et cette tyrannie. J’ai honte de voir que nous sommes témoins de “toutes” les injustices de notre monde et que nous ne sommes pas capables de faire quoi que ce soit.
Le rappeur invite également ses fans à faire attention à tout ce qui est relayé par les médias. "Faites attention aux médias. Ils utilisent souvent la communication à leur fin au détriment de la justice et du respect de la race humaine".
Après cette prise de parole, c'est au tour de N.O.S, le frère de ce dernier de s'exprimer à ce sujet. Ainsi, il dresse un constat et tacle le gouvernement français.
N.O.S s'exprime à son tour
C'est également dans sa story Instagram qu'il a souhaité dire le fond de sa pensée au sujet de ce conflit.
Depuis que le monde tolère l’intolérable. Depuis qu’on accepte qu’un gouvernement ait le contrôle sur le peuple d’un pays voisin. Depuis qu’on accepte les murs aux frontières qui emprisonnent ceux qui sont de l’autre côté. Depuis qu’on accepte qu’un dominant contrôle le dominé et son accès à la nourriture, à l’énergie, la liberté. Depuis qu’on accepte l’oppression et l’agression. Depuis que la norme, c’est ce qui est anormal. Depuis que le mal décide de ce qui est bien, on est alors tous responsables du mal.
Après le constat de ces nombreuses anomalies, il explique que, selon lui, les premiers acteurs sont les politiciens :
Responsables juste après nos gouvernements qui sont les premiers décideurs, acteurs, et complices de ce mal. (...)Honte aux gouvernements avant tout. Honte à notre gouvernement français bien sûr, pour ces positions désengagées. Que Dieu nous guide. Honte à notre humanité souvent désensibilisée et privée de sa conscience et de sa raison. Dire, c’est toujours mieux que de ne rien dire.