Le 17 juillet 2024, la Fondation Emmaüs a publié un rapport, détaillant des témoignages de femmes victimes d'agressions sexuelles et de harcèlement par l'abbé Pierre. 

Le témoignage des victimes

Ces révélations ont pris une ampleur encore plus importante ce jeudi 12 septembre 2024. En effet, le journal télévisé de France 2 a diffusé un témoignage poignant. Deux sœurs ont lu une lettre écrite par leur mère, aujourd'hui décédée, dénonçant les abus sexuels qu'elle aurait subis de la part de l'abbé.

Le rapport de l'organisme indépendant Egae, spécialisé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, a également identifié 17 autres victimes, certaines étant mineures. Ces révélations ont provoqué une onde de choc. Incitant la Fondation Abbé Pierre à changer de nom et à retirer les portraits de ce dernier.

"Un terrible pécheur"

Le Pape François a reconnu que le Vatican avoir découvert, après sa mort, des comportements déplacés de l'abbé Pierre.

Malgré tout le bien qu'il a fait, on découvre que c'était un terrible pécheur.

De plus, une enquête menée par la Radio Télévision Suisse a révélé, ce dimanche 15 septembre 2024, que l’abbé Pierre logeait fréquemment à l’hôtel International & Terminus, à proximité du quartier chaud des Pâquis à Genève.

Selon cette enquête, il aurait fréquenté régulièrement une maison close de Genève. Grisélidis Réal, une prostituée bien connue à l’époque avait elle-même révélé, en mai 90, lors de l'émission Ciel, mon mardi sur TF1, avoir vu le religieux dans cet établissement. Une affirmation qui était ensuite tombée dans l’oubli.

En plus de ces fréquentations, la RTS a rapporté que l'abbé Pierre aurait entretenu des relations avec plusieurs femmes, y compris au sein de la communauté Emmaüs de Genève. 

Affaire à suivre.