À seulement 24 ans, Poupette Kenza faisait partie des influenceuses françaises les plus populaires de sa génération. La native de Rouen s’est fait connaître en partageant son quotidien de mère de famille, pas toujours de tout repos avec deux enfants en bas âge. Avec son mari Allan Liehrmann, Kenza Benchrif, de son vrai nom, élevait Seyana, 3 ans, et Khalis, qui est né en mai 2022. Comme nombre de leurs collègues, les jeunes parents avaient décidé de s'établir à Dubaï, où ils vivaient la vie de rêve dans un cadre luxueux. Mais actuellement, ceux qui se sont mariés en 2021 vivent plutôt une véritable descente aux enfers.
En effet, alors qu’elle était de retour en France pour assister à un mariage, Poupette Kenza a été arrêtée par la police dès son arrivée sur le territoire. Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", l’influenceuse a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’a précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger.
Des méthodes de voyous ?
Cela fait donc maintenant plus de deux mois que celle qui a tout mis sur le dos de son mari est à l’ombre, accusée d’avoir usé de méthodes condamnables pour se faire rembourser une grosse somme d’argent. Tout a commencé lorsqu'un couple d’amis de Poupette Kenza aurait porté plainte contre un dénommé Amadou. Arrêté par les forces de l’ordre, l’individu, qui se prénomme Éric Love O.O., a révélé lors de son interrogatoire avoir été contacté par une "influenceuse à Dubaï", qui réclamait aux plaignants la somme de 350 000 euros. C’est ainsi qu’il a lâché le nom de Poupette Kenza, ce qui a conduit à l’arrestation de la jeune femme.
En août dernier, l’avocat de Poupette Kenza avait donné des nouvelles de sa cliente, évoquant une possible prochaine libération. "Je ne souhaite pas communiquer sur le sujet pour l’instant, néanmoins, pour votre information, Kenza ne restera pas en détention jusqu’en juillet 2025", avait relayé le blogueur Sam Zirah, sur le plateau d'AJA (Au Jour d’aujourd’hui, NDLR). Et ce dernier a pu avoir les deux sons de cloche.
L’avocat des victimes prend la parole
Ce jeudi 26 septembre, Sam Zirah a dévoilé un extrait de son prochain numéro de son émission YouTube et a partagé le communiqué rédigé par l’avocat de Caroline et Walid, le couple qui aurait été pris pour cible par celle dont il était très proche auparavant. "Caroline et Walid sont profondément affectés par les faits dont ils ont été les seules victimes. Ils vivent dans la peur et l’inquiétude que l’on s’en prenne à eux et leurs enfants", a lu le blogueur à haute de voix. Et de poursuivre :
Il ne faut pas perdre de vue que chaque avancée dans cette procédure se conjugue avec une nouvelle vague de harcèlement. Je rappelle que ma cliente attend des jumeaux, et cette grossesse gémellaire, malheureusement, n’a pas été merveilleuse puisque entachée pas ces faits délictuels et criminels.
Pour finir, Me Mehdi Soum a fait savoir que "des procédures pour cyberharcèlement sont en cours". "Et nous n’excluons pas d’entamer d’autres procédures contre ceux qui propagent de fausses informations", a-t-il prévenu.
Après plusieurs semaines durant lesquelles il est resté planqué à Dubaï, Allan s’est finalement rendu en France en début de semaine, sans ses enfants, où il a été interpellé dès sa descente de l’avion.