Hawa C. 
Poupette Kenza vit actuellement une véritable descente aux enfers. En effet, alors qu’elle était de retour en France pour assister à un mariage, l’influenceuse a été interpellée par la police dès son arrivée. Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", elle a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’avait précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présente un risque de tentative de fuite à l’étranger.
Cela fait donc maintenant deux mois que celle qui attend son troisième enfant est derrière les barreaux, accusée d’avoir usé de méthodes condamnables pour se faire rembourser une grosse somme d’argent. Tout a commencé lorsqu'un couple aurait porté plainte contre un dénommé Amadou. Celui-ci aurait fait pression sur les présumées victimes pour récupérer 350 000 euros, allant jusqu’à les menacer de s’en prendre à leurs enfants. Arrêté par les forces de l’ordre, l’individu, qui se prénomme Éric Love O.O., a révélé lors de son interrogatoire avoir été contacté par une "influenceuse à Dubaï", pour régler un différend. C’est ainsi qu’il a lâché le nom de Poupette Kenza, ce qui a conduit à l’arrestation de la jeune femme.
Une prochaine remise en liberté ?
Selon les rumeurs, il se dit que la jeune maman vivrait très mal son incarcération et aurait même été internée dans un hôpital psychiatrique. Ce que son avocat s’est toutefois empressé de démentir sur les réseaux sociaux. Mais se pourrait-il que sa cliente soit bientôt remise en liberté ? En effet, ce lundi 23 septembre 2024, Aqababe a dévoilé une vidéo d’Allan Liehrmann, le mari de Poupette Kenza, se faisant interpeller sur le tarmac, dès son arrivée en France.
D'après mes informations exclusives, Allan Liehrmann, le mari de Kenza Benchrif, s'est fait arrêter à la sortie du vol en provenance de Dubaï qu'il avait pris hier soir pour visiblement se rendre. Il a été interpellé à sa descente de l'avion à 6h20. Une nouvelle qui annonce peut-être la libération anticipée de Poupette Kenza.
A légendé le blogueur.
Au lendemain de ces révélations, Le Parisien a livré plus de détails sur cette affaire sordide, qui a pris des proportions rocambolesques. Le quotidien local a ainsi dévoilé des extraits du témoignage de l’homme recruté pour faire chanter le couple d’ancien amis de Poupette Kenza. Et il est plutôt accablant.
"Gère-moi ça vite"
Au fil de l’enquête, les policiers ont pu remonter des échanges sur l’application Signal entre Éric Love O. O. et une dénommée Kenza. Comme l’a relayé Le Parisien, "l’homme lui propose "cinq scénarios" pour récupérer son argent auprès du couple Caroline-Walid. Ils sont classés par ordre de violence". Première option ? "Sans leur faire du mal, ni séquestrer. Je me présente comme quoi je suis ton agent. Tu risques pas grand-chose", avait-il envisagé avant de lui proposer un entre-deux. Éric Love O. O. propose également "d’agresser" le couple devant la crèche avec la participation de l’influenceuse.
Mais cette dernière se serait montrée insatisfaite de ces prestations :
Donc j’ai payé 25 000 euros pour une pression devant une école en disant que t’es mon agent ? (…) Quand tu prends un tel montant pour une opération, c’est pas à la cliente de te dire quoi faire non ? (…) Frère, qui attend quoi là ? Gère moi ça vite. Je pense avoir fait preuve d’énormément de patience.
Confrontée au juge d’instruction en charge de l’affaire, Kenza Benchrif, de son vrai nom, aurait affirmé que l’auteur de ses messages ne serait autre que son mari. "Ces messages-là c’est pas moi. C’est mon mari, c’est lui qui a l’application", aurait-elle déclaré, avant de tenter de se dédouaner :
En fait, comment dire, je sais très bien que ce qui s’est passé là que c’est, comment dire, illégal. Dans le fond mon mari et moi, on n’est pas des criminels, on n’est pas des mauvaises personnes. On voulait juste récupérer notre argent.
Qu'en pensez-vous ?