C’est BFMTV qui a lâché la bombe. Il semblerait que le dossier contre Patrick Poivre d’Arvor ne cesse de s’alourdir. Alors qu’il est déjà accusé de viol par une journaliste, Florence Porcel, trois nouvelles plaintes viennent d’être déposées à son encontre.
Des plaignantes qui avaient déjà témoigné
Ces plaintes émanent non pas d’inconnues mais de femmes déjà entendues dans le cadre de ce dossier. Déjà auditionnées, elles avaient alors indiqué ne pas vouloir porter plainte, notamment parce que les faits qu’elles reprochaient au présentateur étaient prescrits par la loi.
Mais il semblerait qu’elles aient changé d’avis :
Elles se sont ravisées et ont écrit certaines aux enquêteurs. D'autres directement au Procureur de Nanterre, pour dire qu'elles avaient changé d’avis.
Deux des plaintes concernent des faits de harcèlement. Tandis qu’une troisième porte sur un viol qui aurait été commis par PPDA il y a plus de 20 ans.
La plaignante est une journaliste qui a affirmé avoir été agressée dans le bureau du présentateur. Un récit extrêmement similaire à celui fait par Florence Porcel lorsqu’elle a décrit comment Patrick Poivre d’Arvor avait abusé d’elle à plusieurs reprises.
PPDA nie toutes les accusations
L’ancien présentateur du JT a pourtant toujours nié ces accusations. Il a cependant reconnu des relations sexuelles, selon lui consenties, avec la jeune femme. Face aux enquêteurs, Patrick Poivre d’Arvor a également dévoilé des messages échangés par Florence Porcel et une consoeur, Martine P. Selon Le Parisien, qui y a eu accès, ces messages "discutent de manière très crue à propos des actes sexuels de soumission qu’elles disent rêver d’avoir avec le présentateur."
Une correspondance qui a amené Florence Porcel a être de nouveau interrogée par la Brigade de Répression de la Délinquance aux Personnes. La jeune femme a expliqué avoir à l’époque été "amoureuse" de PPDA. Ce qui ne justifie en aucun cas des relations sexuelles non consenties.