En septembre 2023, Stéphane Plaza était accusé de violences physiques, verbales et psychologiques par trois de ses anciennes compagnes , dont deux qui ont saisi la justice. Des faits que l’animateur a reconnu dans des textos authentifiés par Mediapart, à l’origine de l’information, mais qu’il a cependant niés lorsqu’il a été entendu par les enquêteurs.
Alors que son procès devait débuter le 28 août dernier, le grand ami de Karine Lemarchand ne s’est pas présenté devant ses juges. Comme l’a expliqué son avocate, la psychologue de Stéphane Plaza lui aurait fortement déconseillé de se rendre au tribunal, afin de ne pas aggraver son état de santé. "Bien qu’il tienne à être présent, nous avons dû privilégier la préservation de sa santé mentale", avait expliqué Me Hélène Plumet, auprès de l’AFP. C’est donc le 9 janvier dernier que son client a comparu au tribunal correctionnel de Paris, pour "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" et "violences habituelles psychologiques par concubin". Et le verdict est tombé ce mardi 18 février 2025.
Stéphane Plaza a été reconnu coupable des faits reprochés sur l’une des plaignantes, Amandine. Condamné à une peine de 12 mois de prison avec sursis, il doit en outre lui verser 11 000 euros de dommages et intérêts. Une décision de justice qui l'a visiblement quelque peu secoué et à laquelle il a l’intention de faire appel, comme l’a rapporté BFMTV.
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Des victimes collatérales
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Car si Amandine a obtenu gain de cause, toute cette affaire a eu des répercussions fâcheuses sur le travail des agents franchisés des agences immobilières au nom de Stéphane Plaza. Les clients "refusent qu’on mette un panneau de vente avec le nom de l’agence", a ainsi confié un agent franchisé au Parisien, dans un article paru ce mercredi 19 février.
Je sais qu’à partir d’aujourd’hui, je vais travailler avec la boule au ventre. Personne ne se rend compte de la violence que l’on subit depuis les ennuis judiciaires de Stéphane.
En effet, ni les vendeurs ni les acheteurs ne veulent désormais être associés au nom de Stéphane Plaza. Cet employé franchisé, qui craint de perdre ses 13 collaborateurs, a d’ailleurs avoué l’avoir retiré de ses cartes de visite, de ses flyers et de ses voitures de service. "C’est dur d’avoir honte de sa marque", s’est-il désolé. Encore en contrat pendant deux ans, il a également révélé que la direction leur a menti pendant plus d’un an et demi et ne leur a manifesté "aucun soutien". Et d’ajouter, amer :
Si je veux partir, je dois payer 120 000 euros de dédommagements. C’est complètement dingue ! Ce type a ruiné notre business mais, en plus, on lui doit de l’argent !
Une réputation définitivement entachée ?
Alors que son empire financier pourrait bien être sur le point de s’effondrer, l'avenir de Stéphane Plaza à la télévision reste incertain. Dans un communiqué publié peu après l’annonce de sa condamnation et transmis à l'AFP, la sixième chaîne a déclaré "prendre acte de la décision de justice prononcée aujourd’hui à l’encontre de Stéphane Plaza (…) ainsi que l’intention de ses avocats de faire appel". Et d'informer que "dans l’attente d’éventuelles suites juridiques, le groupe M6 a décidé, à compter de ce jour, la déprogrammation des émissions dans lesquelles l’animateur était présent".
M6 avait déjà réduit la diffusion des programmes de l’animateur, lorsque l'affaire avait éclaté au grand jour. À présent, la déprogrammation continue de se faire progressivement. Dès le 9 mars prochain, Maison à vendre ne sera plus diffusé le dimanche.