Akhenaton va mieux ! À 52 ans, le chanteur du groupe IAM a vécu un mois d'août compliqué. Après avoir pris position contre la vaccination et le pass sanitaire, le rappeur a été contaminé par le Covid-19. Quelques jours plus tard, Akhenaton avait dû être placé sous oxygène pour l'aider à combattre le virus. Dans l'emballement médiatique, BFM TV annonçait que l'artiste se trouvait en réanimation. Ce jeudi 2 septembre, invité de l'émission Télématin sur France 2, Akhenaton a tenu à rectifier la situation.
Hospitalisé plusieurs jours à cause du Covid
Première correction de taille, le cinquantenaire nie avoir été hospitalisé en réanimation. "Je n’aurais pas repris les concerts si j’étais allé en réa. Ils m’ont réoxygéné avec une machine qui s’appelle Optiflow. Et après je suis resté trois jours en observation, pas en réa. Tout ça est une hystérie médiatique", a-t-il expliqué à Thomas Sotto et Julia Vignali. Et lorsque le journaliste de France 2 lui a demandé si ce séjour à l'hôpital lui avait fait changer d'avis sur la vaccination, le rappeur a dénoncé des mesures "politiques".
Pour être antivax, il faut déjà voir un vaccin. Et aujourd’hui la loi européenne ne reconnaît pas cette thérapie-là comme étant un vaccin mais comme une thérapie génique. Je ne suis pas antivax, je ne veux pas me faire ce vaccin-là. C’est très différent ! J’ai pris position parce que pour moi ce n’est pas une mesure scientifique. Le métro sans pass, le train avec pass. C’est scientifique ? C’est politique ! L’Assemblée nationale sans pass et les concerts avec pass. C’est scientifique ? Non, c’est politique.
"Avec le groupe IAM, nous sommes contre le pass sanitaire et contre la vaccination obligatoire"
Cet été, dans plusieurs tweets postés sur les réseaux sociaux, Akhenaton avait ainsi vivement critiqué la politique sanitaire menée par le gouvernement d'Emmanuel Macron. "Non à la vaccination obligatoire, non au pass sanitaire. Je le redis, avec le groupe IAM, nous sommes contre le pass sanitaire et contre la vaccination obligatoire, à l'usure ou non, dans le cas des soignants ou d'autres métiers. Il en va de nos libertés (...) Ces lois sont extrêmement dangereuses pour l'avenir de tout le monde" avait-il expliqué.