Aloïse Sauvage est une des révélations de l'année, elle avait d'ailleurs été nommée au Victoires de la Musique en février 2020. Cela aurait dû être un tremplin de taille pour l'artiste qui voyait son agenda se remplir pour l'année. Mais à cause de la pandémie du Covid-19 et du confinement, les rêves de jeune femme de 27 ans se sont stoppés net.
Malheureusement, son premier album Dévorantes est sorti le 28 février 2020, soit quelques semaines avant le confinement. Et cela a eu un impact très négatif sur son début de carrière : les ventes ont rapidement chuté et les dates de concerts et festivals d'été ont été annulées.
Une situation difficile
Dans un entretien accordé au Parisien ce 18 juin 2020, Aloïse Sauvage déplore cette situation qui a engendré des problèmes d'argent :
Le confinement a stoppé les ventes de mon album, qui venait de sortir. Les magasins étaient fermés et les chiffres sont très bas. J'attendais beaucoup de la tournée qui arrivait pour continuer à promouvoir le disque sur scène et dans les médias, mais elle n'a malheureusement pas commencé. En tant qu'intermittente du spectacle et chanteuse, je gagne peu. (...) Ces derniers mois, j'ai travaillé comme une dingue mais les périodes d'enregistrement, d'entraînement et de promotion ne sont pas comptées dans l'intermittence. Et pour les concerts, je gagne entre 200 et 250 euros nets. Mais je reste combative.
Une passe loin d'être facile pour cette artiste à la notoriété grandissante qui a visiblement peur pour l'avenir :
La première date devait avoir lieu une semaine après le début du confinement. Ensuite, il y avait le Printemps de Bourges, le Fnac Live à Paris, les Vieilles Charrues, la Cigale en avril, l'Olympia en juin. Trente-six dates ont été annulées ou décalées. Ma tournée est reportée en septembre, avec la Cigale le 24, mais je ne sais même pas si cela sera possible.
Une période difficile pour beaucoup d'artistes. Récemment, après la dernière allocution d'Emmanuel Macron, Benjamin Biolay avait épinglé le ministre de la Culture sur sa gestion de la crise. Une pique à laquelle Franck Riester n'avait pas manqué de répondre.