La beauté est très subjective et parfois, nous pouvons avoir bien du mal à la trouver en nous-mêmes. C’est en tout cas ce qui semble arriver pour Anya Taylor-Joy. La comédienne de 24 ans est actuellement dans la mini-série Le jeu de la dame sur Netflix.
Elle y interprète alors Beth Harmon, une jeune orpheline, prodige des échecs qui va réussir à se faire une place au sein de cet univers dominé par les hommes.
La mini-série de Scott Frank et de Allan Scott est un véritable succès. En effet, elle a décroché un record sur la plateforme de streaming en étant regardée par plus de 62 millions de comptes dans le monde en seulement 28 jours !
Anya Taylor-Joy, très dure envers elle-même
Sollicitée par de nombreux médias, Anya Taylor-Joy a bien voulu accorder une interview au journal The Sun. Elle s’est confiée, sans filtre, à nos confrères. L’occasion de découvrir que la jeune femme est très critique sur son propre physique :
Je ne me suis jamais considérée comme étant belle, et je ne pense pas que je changerai d'avis un jour. Je crois que je ne suis même pas assez belle pour être sur grand écran. Je sais que ça sonne un peu pathétique de dire ça, et mon petit ami m'a prévenue que les gens allaient penser que je suis stupide de dire ce genre de choses. Mais je crois juste que j'ai un physique bizarre. Je n'irai jamais au cinéma pour voir mes films. L'avantage de vivre dans sa propre peau, c'est qu'on n'a jamais vraiment besoin de voir son visage.
Son opinion étonne puisque, avant d’être actrice, la jeune femme a été repérée par Storm Management, une agence de mannequinat.
Alors à l’affiche d’Emma le 30 juin dernier, elle avait fait une crise d’angoisse à l’idée d’interpréter le célèbre personnage de Jane Austen :
Je me suis dit que j'allais être la toute première Emma à être laide. Je ne pouvais pas faire ça. D'autant plus que ma première réplique, c'est : 'Je suis belle, intelligente et riche.'
Critiquée dans son enfance
Anya Taylor-Joy a déjà avoué avoir été victime de harcèlement scolaire. Elle était alors comparée à un poisson par ses camarades qui n’hésitaient pas à l’enfermer dans les vestiaires.
J'ai passé beaucoup de temps à pleurer dans les toilettes. J'ai cessé de me regarder dans le miroir pendant très longtemps.
a-t-elle confié à W Magazine.
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