Le 28 février 2025, la prestigieuse cérémonie des César se déroulera à l’Olympia. Les récompenses cinématographiques vont encore pleuvoir sur les films qui ont marqué l’année. Alors qu’on pouvait s’attendre à ce que le long-métrage d’Artus, Un p’tit truc en plus, soit nommé dans plusieurs catégories, cela n’est pas le cas.
En effet, contrairement au Comte de Monte-Cristo, qui a reçu 14 nominations, le film d’Artus est nommé uniquement dans la catégorie « Meilleur premier film ».
Mais qu’en pense Artus ?
"Un p’tit truc en plus" nommé aux César : Artus réagit
Avec Un p’tit truc en plus, Artus a, pour la première fois, endossé le rôle de réalisateur. Cela lui a réussi, car le film a été le succès de l’année avec 10,8 millions d’entrées. Il est devenu le 9e plus grand succès du cinéma français.
Le long-métrage, qui suit un père et son fils en cavale (Clovis Cornillac et Artus) se retrouvant en colonie de vacances pour jeunes adultes handicapés, a beaucoup plu.
S’il aurait bien évidemment souhaité voir son film nommé dans plus d’une seule catégorie aux César, Artus reste très content de cet honneur. Il a confié à BFMTV :
Le public a été là, c'est lui qui a créé ce succès. Mais d'avoir, maintenant, une reconnaissance (du milieu), c'est cool.
Très attaché aux acteurs et actrices qui ont participé à son tout premier long-métrage, Artus a ajouté :
« Bien sûr que j'aurais aimé qu'il y ait quelque chose pour mes acteurs. Mais voilà, c'est déjà très bien. »
Très impliqué, Artus a monté la Fondation Un p’tit truc en plus, qui a pour objectif la création de centres de vacances pour les personnes en situation de handicap. L’humoriste se bat pour que leurs droits soient entendus et appelle même à manifester le 10 février prochain à 17h30, place de la République. Cette manifestation vise à faire avancer l’accessibilité des lieux publics aux personnes handicapées.
Un succès rassurant
Artus a pu se confier sur le succès rencontré par son film. Cette réussite l’a rassuré et conforté dans l’idée qu’il a sa place dans ce milieu très fermé du cinéma.
« Pour la première fois, je sens que ma place est là et qu'elle va m'être un peu gardée. »
Il a ajouté : « On a toujours peur de disparaître, on fait beaucoup de choses (…) On prend tous les films parce qu'il faut qu'on nous voie, même si c'est pas terrible, même si le scénario n'est pas fou. »
Désormais, il a l’impression de pouvoir être plus sélectif. C’est avec cette idée en tête qu’il a choisi de jouer dans La Pampa, un film d’Antoine Chevrollier, à découvrir en salle dès le 5 février 2025.
Sur sa lancée, il prépare actuellement un prochain long-métrage, un western dont le tournage devrait débuter en 2026.
Plus rien n’arrête Artus !