Claude Lelouch a dirigé de nombreux comédiens au cours de sa carrière. Parmi eux, Ary Abittan. L'acteur sera bientôt à l'affiche du dernier film du réalisateur, baptisé L'amour c'est mieux que la vie, qui est attendu dans les salles au mois de janvier prochain. Un long-métrage dont il ne devrait pas assurer la promotion. Et pour cause, au mois de novembre dernier, Ary Abittan était mis en examen pour viol.

"Je me rangerai à la décision de la justice"

Alors qu'il pose en Une de Paris Match, Claude Lelouch n'a pas échappé aux questions sur cette terrible affaire. Ainsi, le réalisateur avoue :

Je suis très malheureux, parce que c'est quelqu'un que j'aime bien et qui me fait rire.

Et d'ajouter :

Je voudrais croire que c'est une histoire qui a mal tourné, mais je me rangerai à la décision de la justice. Elle dira la vérité. C'est une valeur fondamentale de notre démocratie. Il faut juste lui donner les moyens, le temps. Et se préserver du tribunal médiatique.

 

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Claude Lelouch avoue être "meurtri personnellement" par toute cette affaire. "Je ne peux ni veux juger sans preuves", confie-t-il.

Et de conclure :

Donc je laisse la justice faire.

Ary Abittan soutenu par ses proches

En attendant son procès, Ary Abittan s'est réfugié à la campagne. Il peut compter sur le soutien de ses proches, et plus particulièrement de sa compagne, Sarah-Line Attlan. "Elle le soutient à fond, envers et contre tous. Elle le dit, elle le clame, elle le soutient et elle n’y croit pas", confiait récemment Bernard Montiel sur le plateau de Touche pas à mon poste.

Ary Abittan @DR
Ary Abittan @DR

Quant à la victime présumée, elle est "traumatisée". "Elle est victime, elle a mal physiquement et moralement", confiait récemment son avocat, Me Arash Derambarsh. Ce dernier précisait au micro de RTL :

Ce n’est pas parce que vous établissez une relation intime avec quelqu’un que vous pouvez tout accepter. Nous devons respecter le secret de l’instruction et le principe de la présomption d’innocence, mais je prends la parole aujourd’hui pour qu’on siffle la fin de la récréation.