C’est un problème dont l’importance ne cesse d’augmenter depuis l’apparition du Covid-19. Ce virus qui empoisonne la vie du monde entier depuis désormais plus d’un an est apparu à Wuhan en Chine. Triste conséquence de la localisation de naissance de ce virus, beaucoup ont assimilé la population chinoise et par extension les populations asiatiques, au virus.
Le racisme envers ces communautés est donc en explosion. Les agressions racistes auraient plus que doublé selon les premières études parues sur le sujet. Et la France n’échappe malheureusement pas à cette haine totalement injustifiée.
Un racisme qui n'épargne pas la France
Le 28 octobre, lorsqu’Emmanuel Macron annonce le second confinement, les réactions sur les réseaux sociaux ne se font pas attendre et de nombreux tweets tenant les "Chinois" pour responsables sont publiés. Certains sont de clairs appels au lynchage comme ce tweet diffusé par un compte suivi par près de 60 000 personnes :
Les élèves, demain au lycée, attrapez tout les gens qui font LV2/LV3 Chinois et ta-bass-ez les.
Des appels à la haine judiciairement répréhensibles. Le procès de 5 personnes pour "provocation publique non suivie d’effet en appelant directement à commettre des infractions d’atteinte volontaire à l’intégrité de la personne" ou "injures publiques envers un groupe de personnes à raison de son origine" va se dérouler le 24 mars.
Audrey Pulvar apporte son soutien aux communautés asiatiques
Et la candidate aux élections régionales Audrey Pulvar a affiché son clair soutien aux communautés asiatiques sur les réseaux sociaux :
Rencontre, via Zoom, avec des représentant.e.s de plusieurs associations de Français.e.s d'origine asiatique. Les propos et attaques racistes dont elles et ils font de plus en plus l'objet sont évidemment inadmissibles. Je tenais à les assurer de mon constant soutien. Nous serons à leurs côtés devant le TJ de Paris, le 24 mars, pour le procès de personnes soupçonnées d'avoir provoqué à la haine contre elles et eux, à la veille du second confinement. Le racisme se combat sur tous les fronts.
Une prise de position qui n’est pas anodine puisque le monde politique s’est très peu saisi de ce sujet, laissant les communautés asiatiques en bonne partie livrées à elles-mêmes.