La condamnation était prévisible. Brigitte Bardot a été reconnue coupable d’injure envers les chasseurs le 29 juin.
Les faits remontent en 2019. L’ancienne actrice avait alors publié un article à charge contre les chasseurs "ces sous-hommes d'une abjecte lâcheté aux trognes d'ivrognes", "terroristes du monde animal", aux "gènes d'une barbarie cruelle héritée de nos ancêtres primitif".
Et tant qu’à faire, elle visait directement Willy Schraen, le président de la fédération française des chasseurs. Elle le désignait comme un "prédateur au gros visage plein de suffisance".
5000 euros d’amende pour Brigitte Bardot
Rien de surprenant donc à ce que le tribunal la condamne pour ces propos qu’elle a elle-même reconnus comme étant "crus". La grande défenseuse des animaux est censée payer 5000 euros d’amende, 1000 euros de dommages et intérêts et 1000 euros de frais judiciaires.
Denis Delcourt-Poudenx, l’avocat des chasseurs, s’est dit ravi de ce verdict. Il a dénoncé au passage les "propos particulièrement violents, à la sémantique nazie odieuse et inquiétante" de Brigitte Bardot.
"Je préfère aller en prison que de donner un sou aux chasseurs"
Une déclaration qui a fait démarrer Brigitte Bardot au quart de tour. Sur Twitter, cette dernière a écrit :
À la suite du procès que les chasseurs m'ont fait, je ne laisserai pas passer que l'on m'ait traitée de nazie. Je préfère aller en prison que de donner un sou aux chasseurs.
Il semble donc peu probable qu’elle se résigne à payer l’amende. Ou même à supprimer les passages de l’article jugés injurieux comme il lui a été demandé de le faire. Si elle ne s’y résout pas sous 15 jours, elle devra, en plus du reste, payer 100 euros par jour de retard.
Jusqu’où la défenseuse de la cause animale va-t-elle aller dans son combat contre les chasseurs ? On a l’impression que Brigitte Bardot est prête pour mener ce combat durant des années. Et peu lui importent les condamnations pécuniaires !