C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Britney Spears. La chanteuse de 39 ans qui est sous tutelle depuis 2008, va prendre la parole devant le tribunal de Los Angeles.
La mise sous tutelle que subit l’artiste est particulièrement stricte. Mise en place après une descente aux enfers très médiatisée où Britney Spears avait fini par se raser le crâne devant l’objectif de paparazzi, elle donne quasiment tous les pouvoir au père de Britney Spears, Jamie Spears.
Ce dernier contrôle son argent, ses représentations publiques et des détails de sa vie privée. Et ce, jusqu’à la couleur des murs de son domicile.
"Britney veut s’adresser au tribunal directement"
Samuel Ingham, l’avocat commis d’office de la chanteuse, avait affirmé lors d’une précédente audience "Britney veut s’adresser au tribunal directement". Il avait aussi déclaré que la chanteuse avait "peur de son père". Elle entretient en effet avec lui des rapports compliqués. Et ce, depuis des années.
L’intervention de Britney Spears devant le tribunal le 23 juin pourrait donc être l’occasion pour elle d’exprimer de vive voix ces craintes et demander la fin de la mise sous tutelle. Elle a déjà obtenu qu’une tutrice professionnelle co-gère ses affaires avec Jamie Spears.
Une prise de parole cruciale
Dans un rapport daté de 2016 sur le dossier, un enquêteur a rapporté des propos que lui a tenus Britney Spears :
Elle a déclaré qu’elle avait le sentiment que la tutelle était devenue un moyen de contrôle oppressant à son encontre. Elle en a « marre qu’on profite d’elle » et dit que c’est elle qui travaille et rapporte de l’argent mais qu’elle paye pour tout le monde autour d’elle.
Des propos qui font peut-être écho au fait qu’à chaque procédure judiciaire, l’artiste doive payer pour elle mais aussi, selon les termes de sa tutelle, pour ses tuteurs qui contestent ce qu’elle désire.
Un véritable cercle vicieux dont on comprend que Britney Spears veuille s’extraire. Nul doute que le témoignage de la chanteuse va raviver au maximum le hashtag #FreeBritney. Un hashtag qui demande la fin de la mise sous tutelle et la "libération" sans conditions de l’artiste.