Après avoir connu le statut d’enfant-star en tant qu’animatrice du Mickey Mouse Club, Britney Spears s'est lancée dans la musique et a signé son premier contrat avec le label Juive Records en 1997, à l’âge de 15 ans. Un an plus tard, elle se fait connaître à l’international grâce à son titre Baby One More Time, qui sera un tube planétaire.

À seulement 17 ans, la native de McComb, dans l’État du Mississipi, devient un véritable phénomène, avant d’être surnommée la Princesse de la pop. Britney Spears a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde et s’est constituée une fan base des plus solides. Mais la chanteuse a payé très cher la rançon du succès.

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Britney Spears @DR

En effet, bien que sa carrière était à son apogée, l’ex de Justin Timberlake semblait loin d’être heureuse et a enchaîné les allers-retours en cure de désintoxication. Lasse d’avoir constamment à se soucier du regard des autres, la chanteuse a alors lancé un appel à l'aide qui a été très mal interprété.

Alors que ses mémoires seront publiées le 24 octobre prochain, des extraits ont été dévoilés par People Tuesday. Celle qui fêtera ses 42 ans le 2 décembre prochain a ainsi révélé la raison pour laquelle elle avait décidé de se raser le crâne en 2007.

Un passage à l’acte significatif

Un soir de février 2007, Britney Spears s’est rendue dans le salon de coiffure d’Esther Tognozzi, à Tarzana, en Californie, pour lui demander de lui raser le crâne. Face au refus de la coiffeuse, la star a alors pris les choses en main, mitraillée par les flashes des paparazzi à l’extérieur du salon. Un geste qui en disait long sur l'état de sa santé mentale :

J’avais tellement été regardé en grandissant. J'ai été regardé de haut en bas, les gens m'ont dit ce qu'ils pensaient de mon corps, depuis que j'étais adolescente. Me raser la tête et passer à l'acte étaient ma façon de de me défendre.

Apprend-t-on au fil des pages de The Woman In Me.

À la suite de cet acte désespéré, les incidents consécutifs survenus alors qu'elle était en instance de divorce avec Kevin Federline ont fait de Brit Brit une incontournable des tabloïds. Une mise en lumière plutôt défavorable, qui lui a valu en 2008 d’être placée sous la tutelle de son père, à la demande de ce dernier, sur tous les aspects :

On m’a fait comprendre que cette époque était désormais révolue. J’ai dû laisser pousser mes cheveux et me remettre en forme. J’ai dû me coucher tôt et prendre les médicaments qu’ils m’ont dit de prendre.

S’est-elle souvenue.

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Britney et Jamie Spears @ DR

En août 2021, l’interprète de Baby One More Time a enfin repris le contrôle de sa vie, après des mois de procédure judiciaire.

Hélas, si elle est aujourd’hui libérée, Britney Spears n’est pas ressortie indemne de ces treize longues années sous la coupe de son père. D'ailleurs, ses publications sur les réseaux sociaux ont parfois de quoi inquiéter ses fans, nombreux à se soucier du bien-être de leur idole.

"La femme en moi a été rabaissée"

Encore meurtrie par les agissements de sa famille, celle qui vient de se séparer de Sam Asghari a expliqué que "la tutelle {l’} a dépouillée de {sa} féminité, a fait d’{elle} une enfant" :

Je suis devenue plus une entité qu'une personne sur scène. J'avais toujours ressenti de la musique dans mes os et dans mon sang, ils m’ont volé ça.

Britney Spears, qui vient de se réconcilier avec sa mère, a ajouté qu’elle "ne méritait pas" ce que lui avait fait sa famille :

La femme en moi a été longtemps rabaissée. Ils voulaient que je sois sauvage sur scène… Et que je sois un robot le reste du temps.

La maman de Sean Prescott et Jayden James en veut également beaucoup à sa petite sœur, Jamie Lynn, contre qui elle était prête à porter plainte.

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Jamie Lynn et Britney Spears @ BestImage

Une menace qu'elle n'a finalement pas mise à exécution, désireuse de renouer le contact avec la benjamine de la fratrie. En revanche, elle serait toujours en froid avec leur frère Bryan, à qui elle reproche ses propos la concernant lors d'une interview dans le podcast As not seen on TV, en 2020.

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Britney et Bryan Spears @ Dave Hogan