C’est ce lundi 3 avril 2023 que Bruce Toussaint, journaliste phare de BFMTV, était cette fois-ci invité dans l'émission BFM Story face à Alain Marshall et Olivier Truchot. Venu faire la promotion de son livre Heureusement, elle n'a pas souffert, à paraître le 5 avril prochain aux éditions Stock, il a pu se confier sur la mort de ses parents. Dans son œuvre, il revient sur le décès de son père, emporté par un cancer en 2016, mais aussi sur celui de sa mère disparue en 2021.

Retour sur un traumatisme

C’est une crise cardiaque qui a emporté la mère de Bruce Toussaint alors qu’elle était en pleine rue.

J'ai reçu un appel de ma sœur en début d'après-midi : « Maman a fait un malaise. Est-ce que tu peux y aller ? C'est à Convention, ce n'est pas très loin. » Sur le coup, on a cru que c'était un truc pas très grave.

confie le journaliste de 49 ans sur le plateau.

Et quand je suis arrivé, elle était allongée sur le trottoir en train d'être réanimée. Ce qui n'arrivera pas puisqu'elle ne se relèvera pas. C'est une vision d'horreur, faut dire les choses.

Dans son œuvre, il n’hésite pas à écrire voir « crever sa mère par terre ». Il confirme qu’il n’y a pas d’autres termes que ceux-ci.

Ce n'est jamais agréable de perdre ses parents. C'est même une souffrance absolue pour les enfants que nous sommes redevenus à ce moment-là. Et je dois dire que dans ces circonstances particulières, ça a été un traumatisme.

Depuis ce jour, Bruce Toussaint porte cette image avec lui sans parvenir à s’en défaire.

C'était une image difficile à accepter puis, au bout d'un moment, je me suis dit que de toute façon cette image, je ne pourrai jamais l'effacer de ma mémoire. Elle est là, je la porte...

Cette phrase qu’il n’apprécie pas

Si Bruce Toussaint a choisi Heureusement, elle n’a pas souffert comme titre de son œuvre, c’est avant tout parce que c’est une phrase qu’il n'apprécie pas. En effet, celle-ci a beaucoup été utilisée par plusieurs personnes essayant de lui remonter le moral, en vain.

Beaucoup de gens m'ont dit : 'Heureusement, elle n'a pas souffert'. C'est une façon de dire : 'Tu vois, console-toi avec ça', mais non ! Ça ne me console pas du tout, au contraire, ça m'agace. Ça me met en colère (…) Si ma mère a souffert vingt secondes, ça suffit à me rendre très malheureux.

Le journaliste affirme travailler « tous les jours » sur son deuil.

Je pense que c’est un travail qui ne s’arrête jamais et que le deuil de ses parents est quelque chose qui est extrêmement difficile (…) Il ne disparaît pas.

a-t-il déclaré.