Le 17 janvier dernier, Yanis Marshall s’est emparé de son compte Instagram pour s’adresser publiquement à Bruno Vandelli. Dans sa story, l’ancien professeur de la Star Academy a d’abord prévenu. "Je m'occupe de toi bientôt. Prépare-toi. Je suis GRAND maintenant, je n'ai plus 14 ans. Et je jure sur ma vie qu'il n'y en aura pas d'autres". Et le jeune homme de 34 ans a tenu parole.
Quelques heures plus tard, Yanis Marshall révélait avoir été victime d’agressions sexuelles par Bruno Vandelli :
Tu peux porter plainte pour diffamation tant que tu veux. On s'est tous retrouvés. On parle tous de toi entre nous. On sait tous à quel point tu as bousillé notre vie et on va s'occuper de toi.
Et d’indiquer qu’il est "en contact avec 12 garçons qui ont été victimes".
Peu après ces révélations, Yanis Marshall s’est exprimé sur BFMTV, rappelant qu’il était mineur au moment des faits. "Cela a duré des années et c’est en fait une manipulation. Je suis devenu amoureux de lui, j’avais 14 ans et il en avait 42, l’âge de ma mère", s’est-il remémoré, avant de faire savoir son intention de déposer plainte pour viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et corruption de mineur. Une prise de parole qui a fait se délier les langues.
Une nouvelle personne se manifeste
C’est auprès de Var-Matin qu’un ancien élève de Bruno Vandelli est sorti du silence et a confié qu’il aurait lui aussi été abusé. "J’ai beaucoup à perdre. Je ne veux pas que mon nom se résume à cette sordide affaire", a-t-il toutefois tenu à indiquer. Il a également déclaré que son témoignage intervient dans l’objectif "qu’il ne repose plus la main sur d’autres garçons" :
C’est un prédateur et un manipulateur.
Le jeune homme, qui tient à garder l’anonymat, affirme que "les comportements indécents" de Bruno Vandelli ont duré durant de nombreuses années, du temps de son adolescence :
Ça a commencé lorsque j’étais encore mineur, par des messages me disant "T’es beau", "Je te trouve trop mignon quand tu danses", "Je craque". Puis c’est devenu de plus en plus malaisant. Il me décrivait ce qu’il avait envie de me faire, ce genre de choses, en insistant bien sur le fait que c’était notre secret.
S’est-il souvenu, assurant lui aussi ne pas être "le seul à qui il a envoyé des messages inappropriés."
Bruno Vandelli aurait également procédé à des attouchements sur la victime présumée :
C’était insidieux et bien calculé. Quand tout le monde était concentré sur un mouvement, il pouvait me toucher les parties intimes. Et si je lui faisais remarquer, il répondait qu’il était désolé et qu’il essayait de corriger ma posture.
Afin d’acheter leur silence, le chorégraphe cannois aurait usé de sa notoriété et de son influence dans le milieu, leur promettant de donner un coup de pouce à leur carrière. "Il avait le pouvoir de ruiner une carrière, et il en jouait. Il appâtait ses proies en proposant un premier rôle, ou un poste d’assistant, en offrant des opportunités", a expliqué le témoin. De nouvelles confidences qui devraient mettre à mal la défense de Bruno Vandelli.
Bruno Vandelli nie en bloc
Ce jeudi 25 janvier 2024, l’ancien juré de Pop Stars a décidé de réagir à nouveau, cette fois-ci dans les colonnes de Nice-Matin, faisant savoir qu’il n’était visé par aucune plainte pour le moment. En revanche, de son côté, la sienne est prête à être déposée :
La plainte est prête, pour me défendre. Mais pour l’heure, aucune plainte adverse n’a été déposée. La justice ne me fait absolument pas peur car je vais dire la vérité.
A-t-il déclaré, sûr de lui, déplorant au passage "ce procès public avant la justice, dans les médias" :
On ne peut pas abîmer quelqu’un comme ça.
Bruno Vandelli a fini par reconnaître qu’il avait bien vécu une relation avec Yanis Marshall mais "c’était une histoire d’amour, sans aucune violence" :
J’ai été son professeur à Cannes, il était amoureux de moi, mais au départ, il ne s’est rien passé. La seule fois où il s’est rendu chez moi, c’est pour se confier sur un viol qu’il aurait subi plus jeune, commis par un membre de sa famille.
A-t-il admis, ajoutant que "les choses entre {eux} se sont faites naturellement plus tard, lorsqu’il était à Paris, entre novembre 2005 et mars 2006" : "Mais je n’ai jamais eu l’intention de faire du mal, ce n’était que de l’amour, des sentiments", a souligné celui qui dirige une école de danse dans le sud de la France.
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