Le 13 novembre 2022, la vie de Capucine Anav a changé à jamais en donnant naissance à son premier enfant, sa petite Lola. Fruit de son amour avec Victor, Lola apporte un bonheur indescriptible à ses parents.

Un accouchement idéal

C’est pour le podcast Parentissage de Gallia que Capucine Anav a bien voulu se confier sur sa nouvelle vie de maman. Dans un premier temps, elle est revenue sur sa grossesse qui s’est très bien passée.

J’ai presque l’impression que c’est passé trop vite et que je n’ai pas eu le temps d’apprécier cette grossesse.

Entre le déménagement, les fiançailles etc. il s’était passé beaucoup de choses durant cette période, et Capucine n’avait pas la sensation d’être enceinte les quatre premiers mois car cela ne se voyait pas.

J’espère que la deuxième grossesse, je pourrai un peu plus en profiter.

Complexée de sa maigreur, elle était également ravie de se voir prendre du poids avant de connaître un accouchement express après avoir poussé une fois et demi seulement.

Un après plus compliqué

C’est finalement une fois la petite au monde que le tout s’est compliqué.

Je pense que j’ai fait une très grosse erreur à la maternité : ce sont les visites. (…) Dès que Lola est née, je suis remontée dans la chambre, on était douze. (…) le lendemain pareil. Avec le recul, je pense que ça m’a énormément fatiguée et il faut profiter de la maternité pour se retrouver en amoureux avec le nouveau-né pour redescendre un peu.

Elle pense que cela a joué sur la fatigue qu’elle a emmenée avec elle à la maison.

Normalement j’avais trois semaines encore pour me préparer et elle est tellement arrivée subitement, je n’étais pas du tout prête à ça. (…) Le temps de réaliser tout ça, ça prend un peu de temps et c’est un peu compliqué au niveau des émotions.

Sa plus grande difficulté alors était cette fatigue qui ne la quittait pas.

Moi je suis une grosse dormeuse (…) Je me suis rendu compte que le manque de sommeil c’est terrible. J’insiste bien sur ça. Ma psychologue, parce que je me suis fait suivre car j’ai fait un baby blues, elle m’a clairement dit : « la fatigue avant était un mode de torture. »

Par la suite, sa fille Lola a eu une bronchiolite à 21 jours seulement. Capucine Anav ne dormait plus durant les 4 jours de surveillance de sa fille par le personnel médical. Ce cumul de fatigue a poussé Capucine dans ses retranchements.

L’avant dernière nuit, je crois que mon cerveau ne suivait plus et a failli décrocher parce que j’entendais carrément des voix.

Elle a donc appelé sa mère pour qu’elle fasse la dernière nuit à sa place.

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Capucine Anav @Instagram

Une hyper-vigilance qui a entraîné le post-partum

Cette peur pour sa fille a déclenché une hyper-vigilance qui n’a pas du tout aidé, bien au contraire.

J’avais vraiment cette sensation qu’il allait y avoir un truc dans mon cerveau qui allait péter et qu’on allait devoir m’amener en maison de repos. (…) Je n’avais plus de force, j’étais épuisée. J’avais reperdu tous mes kilos de grossesse en 21 jours, voire même moins. (…) Je n’avais même plus le temps de manger. Ça a été une période très compliquée qui a fait que j’ai déclenché une hyper vigilance.

a-t-elle déclaré avant de confier que c’est de là qu’est née sa dépression post-partum.

C’est à cause de cette hyper-vigilance que je suis passée en dépression post-partum. Pour moi la dépression post-partum c’était le rejet de son bébé. Donc je n’avais pas la sensation d’être en dépression post-partum. (...) Il y a une différence entre la dépression post-partum et le regret maternel.

Son cerveau ne se mettait jamais en off à cause de ses angoisses au sujet de sa fille.

Avant je n’aurais même pas pu venir vous voir et la laisser avec la nounou (…) Je pense qu’on n’est pas assez préparées, nous les femmes, à ça.

Capucine Anav, qui a fait cinq mois de dépression post-partum, demande aux jeunes mamans de ne pas avoir honte de demander de l’aide.

Désormais, Capucine Anav arrive à penser à un deuxième enfant, ce qui n’était pas le cas il y a quelques semaines de ça.

J’ai traversé des mois un peu difficiles au début, chose à laquelle je n’étais pas préparée, mais ça va beaucoup mieux. Je suis hyper épanouie, je suis une maman heureuse.