En novembre dernier, Sébastien Cauet était au cœur d’une affaire qui pourrait bien mettre un terme à sa carrière. En effet, plusieurs rumeurs à propos de son comportement plus que déplacé envers la gent féminine ont commencé à circuler sur la Toile. Finalement, ce sont quatre jeunes femmes qui ont déposé plainte contre l’animateur, pour "agression sexuelle", "viol" et "viol sur mineure de moins de 15 ans".

Quelques jours plus tard, une cinquième victime présumée a également porté plainte pour les mêmes faits, qui se seraient déroulés dans les années 90. Selon les informations de BFMTV, cette dernière plaignante aurait été motivée par l’action en justice de Julie, la première accusatrice de Cauet, qui avait partagé des captures d’écran de leurs supposées conversations sur les réseaux sociaux.

À la suite de ces révélations, celui qui a perdu son procès contre NRJ s’est empressé de démentir et a lui aussi saisi la justice. Il a ainsi porté plainte pour "tentative d’extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse et faux et usage contre personne non dénommée", puis pour "dénonciation calomnieuse".

Cauet clame son innocence

En décembre dernier, Cauet se disait "dévasté" par toute cette affaire et niait à nouveau en bloc ce qui lui était reproché. "Je subis ces attaques est ces accusations pour lesquelles je suis, bien évidemment, innocent. Je suis en train de vivre le plus dur, c’est terrible d’être accusé de ce genre de chose", déclarait-il auprès de BFMTV. Mais sa prise de parole n’aura pas convaincu.

Ce vendredi 24 mai 2024, Cauet a été mis en examen après avoir passé quarante-huit heures en garde à vue. Placé sous contrôle judiciaire, le compagnon de Nathalie Dartois a "l’obligation de verser un cautionnement de 100 000 euros", ainsi que de "suivre des soins", comme l’a indiqué le ministère public. Une décision à laquelle il a immédiatement fait appel.

Toutefois, la nouvelle a fait office de victoire pour les plaignantes. Surtout du côté de Julie, aujourd’hui âgée de 25 ans. Celle-ci affirme que Cauet l’aurait violée une première alors qu’elle n’avait que 16 ans, puis une seconde fois lorsqu’elle en avait 24. Ce lundi 27 mai 2024, sur le plateau de Touche pas à mon poste, la jeune femme a réagi à la mise en examen de son prétendu agresseur.

"Ça prouve que je n’avais pas menti"

Julie a fait part de son "soulagement" d’avoir appris une telle nouvelle vendredi dernier. Notamment parce que ses allégations lui ont valu un véritable torrent médiatique, qui l’a quelque peu marquée. "C’est un soulagement de voir la mise en examen de Cauet, ça prouve que je n’avais pas menti, ça prouve que les autres victimes n’ont pas menti non plus", a-t-elle déclaré, très émue. Et de poursuivre, confiante :

C’est une première victoire, une première reconnaissance, et la justice finira par redonner son verdict puisqu’il y aura encore une enquête. Cette première victoire me soulage, j’en pleurerais presque.

Mais la bataille n’est pas terminée pour autant et Julie espère vivement pouvoir confronter Sébastien Cauet, afin de faire éclater sa vérité. "Je veux vraiment pouvoir le regarder dans les yeux et lui dire ce que j’ai à lui dire pour maintenant passer à autre chose", a confié la jeune femme, qui a avoué que les jours qui ont suivi après ses accusations publiques ont été très durs "psychologiquement".

Mais c’était aussi très dur à se reconstruire après tout ça et tous ceux qui m’ont traitée de menteuse… ça fait de la peine.

L'enquête suit son cours.