Charlotte Gaccio s'est confiée dans une interview pour Télé-Loisirs. La comédienne de Demain nous appartient a évoqué sa propre expérience face au harcèlement et à la grossophobie.

Charlotte Gaccio : des sujets qui lui tiennent à cœur

Depuis plusieurs mois déjà, l'actrice a rejoint la joyeuse bande de comédiens du feuilleton quotidien diffusé sur TF1. Elle incarne une mère de famille qui se bat comme une lionne pour ses enfants. Actuellement au cœur d'une intrigue sur le harcèlement, les différents épisodes mettent en avant des sujets très actuels. Le personnage de Jack (Dimitri Fouque) est victime d'homophobie et Lizzie (Juliette Mabilat) de grossophobie.

Charlotte Gaccio incarne Audrey Roussel, la mère de ces deux adolescents, qui a elle-même dû faire face à ce genre de problèmes étant plus jeune. Cependant, ce n'est pas la comédienne qui a suggéré d'aborder ces sujets :

Ce sont les auteurs qui ont imaginé ça. Je pense qu'ils avaient cela en tête depuis un petit moment, en décidant de choisir Juliette Mabilat, en voulant en faire une gamine en surpoids, en imaginant un fils homosexuel… Ils avaient envie de faire une intrigue autour du harcèlement scolaire, je crois.

Des thèmes qui lui évoquent sa propre expérience

Toujours dans cette même interview pour Télé-Loisirs, la fille de Michèle Bernier a fait référence à sa propre expérience et les sujets abordés dans Demain nous appartient lui ont fait remonter quelques souvenirs.

C'est important qu'une série grand public comme ça en parle. Cela m'a rappelé des choses vécues au lycée et au collège.

Charlotte Gaccio s'est confiée sur son passé et sa vie quand elle était adolescente :

J'ai eu la chance de ne pas grandir à l'époque des réseaux sociaux. Moi, les moqueries s'arrêtaient à la porte du lycée, c'est plus facile à vivre. Après, j'ai toujours eu une grande gueule et je me suis toujours défendue mais en tout cas, c'est bien d'en parler.


Évidemment, la comédienne est consciente qu'aujourd'hui que le problème est différent avec les réseaux sociaux.

Le harcèlement ne s'arrête plus à la porte de l'école. Il continue dans le téléphone toute la journée donc c'est vrai que c'est un vrai problème qui va jusque chez soi et qui peut pousser effectivement les ados au suicide, c'est horrible.