Dimanche 11 mars marquait les 40 ans de la mort de Claude François. Et si la mémoire du chanteur a été honorée au travers de son œuvre musicale, il existe encore des sceptiques qui mettent en doute les circonstances de sa mort. Est-il vraiment mort dans sa baignoire en essayant de replacer une applique ? Ou était-ce durant une partie fine, voire un meurtre ? Un homme possède la preuve que la mort était bien accidentelle.
Claude François : la cause de son décès est évidente pour le policier
En effet, Michel Pleiber était un des policiers en service le jour du drame. Et il s’est confié à nos confrères du Parisien sur ses souvenirs de cette journée.
On avait tout juste repris la voiture pour partir sur une autre affaire en banlieue quand on a entendu sur notre radio un ordre de l’état-major qui demandait au commissariat de proximité d’intervenir boulevard Exelmans pour une enquête décès chez un monsieur François Claude. On s’est aussitôt posé la question, avec mon binôme. Était-ce le chanteur ?
Michel et son collègue se pressent au domicile du chanteur.
En moins de dix minutes, on était sur les lieux. Il n’y avait encore quasiment personne. Les services de secours venaient tout juste de partir. (…) Le corps de Claude François avait été étendu, dans sa chambre – qui paraissait terriblement étroite – sur son lit. (…) On a constaté un hématome quasi rectiligne sur l’épaule droite, qui indiquait très clairement une chute.
Les policiers se rendent dans la salle de bain, et comprennent rapidement les circonstances du drame.
Il y avait plein d’eau autour de la baignoire. Et l’applique était décollée du mur et pendait. Il a glissé sa main derrière l’applique et a touché les fils électriques. Il est bien mort par électrocution comme l’ont confirmé le médecin légiste et l’inspecteur de permanence du commissariat de quartier.
La photo de Claude François qui contient la vérité
Sur le lieu du drame, les policiers font plusieurs photos du corps sans vie du chanteur. Et Michel Pleiber en possède toujours un exemplaire chez lui.
J’ai conservé l’un d’eux. (…) Je ne cherche évidemment pas à la revendre. Je respecte la famille. En revanche, on entend tellement de conneries sur ce dossier qu’elle me permet toujours d’appuyer le constat que nous avons fait ce jour-là. Cette mort était bien accidentelle. Je n’ai aucun doute là-dessus.
Claude François nous a donc bien quittés sur un malencontreux accident. Mais il nous reste heureusement toujours sa musique pour ne pas l’oublier.