Ce sont des blessures intimes qui sont difficile à partager. Alors que Cœur de Pirate fait la promotion de son nouvel album : "En cas de tempête, ce jardin sera fermé", elle s'est confiée sur sa relation passée.
Une réalisation tardive
N'en déplaise à Pamela Anderson qui ne croit pas en #Metoo, c'est ce mouvement qui a permis à Cœur de Pirate de prendre conscience de ce qu'elle avait vécu. Une blessure intime qu'exprime la chanteuse dans son album. Ainsi, la première chanson "Je veux rentrer" :
La chaleur de nos étreintes devient suffocante, j’en viens à me plaindre et tes mouvements saccadés raidissent mon cœur qui tente de feindre.
Un viol conjugal qu'elle dévoile donc à mots cachés mais aussi dans une interview à nos confrères d'Europe 1.
Je me suis dis qu’il était temps que j’en parle sinon j’allais exploser, Le mouvement #MeToo a fait ressortir chez moi des choses que j’avais vécues.
Son album est aussi l'occasion pour elle de parler d'autres problèmes qu'elle a affronté, notamment son addiction à l'alcool et sa dépression.
Je ne sais pas si ça a permis de réparer quelque chose. Ce sera toujours brisé en moi. Mais cela permet de confronter la personne. Et je pense que ça fait plus mal en chanson.
En revanche, on ignore le nom de son agresseur qu'elle n'a pas voulu communiquer. Il y en aurait même plusieurs si on en croit son interview à Télestar.
Je me suis retrouvée dans des relations non consenties certaines fois. Je ne savais pas comment réagir. Dans un couple, c'est traumatisant.