C’est le genre de vie qui commence mal. Quand son père, Daniel, est mort dans un accident d’hélicoptère, Joana Balavoine était encore dans le ventre de sa mère. Celle qui n’a jamais connu son chanteur de père a pourtant elle aussi tenté une carrière dans la musique, chantant dans un groupe appelé Gentle Republic.

 La BD imaginée par Joana Balavoine "Les Lions endormis" @Grand Angle
La BD imaginée par Joana Balavoine "Les Lions endormis" @Grand Angle

Mais cette vie d’artiste ne l’a pas empêchée de se tenir loin du strass et des paillettes. Par nature peut-être mais aussi parce que dans le même temps, Joana Balavoine combattait depuis ses 16 ans une addiction à la drogue. Sur cette addiction, la jeune femme a souhaité être totalement transparente et a sorti une BD sur le sujet intitulée Les lions endormis.

Joana Balavoine tombe dans la drogue à 16 ans

En pleine campagne de promotion de cet ouvrage, Joana Balavoine a raconté à Paris Match sa descente aux enfers. Dès l’âge de 16 ans, la jeune femme a consommé du cannabis. Mais elle était alors en pension, ce qui ne lui laissait pas l’opportunité de fumer autant qu’elle l’aurait voulu. À sa sortie de pension à 18 ans, Joana Balavoine a touché l’héritage laissé par son père, un événement qui a déclenché sa consommation de drogues dures :

J'ai hérité, j'étais complètement paumée, je n'avais aucune notion de la vérité comme de la réalité. Et j'ai plongé dans la cocaïne. Il y a des moments où j'ai été violente, des moments où j'ai été désagréable, d'autres où j'ai menti.

"Je dépérissais physiquement, je pleurais trop souvent"

La jeune femme est restée accro pendant 14 ans avant d’avoir un électrochoc grâce à son professeurs de musique adoré qui lui a annoncé ne plus pouvoir lui donner de cours en raison de son comportement :

Ses mots m'ont bouleversée. Cette peur m'a poussée à consulter un médecin. Je dépérissais physiquement, je pleurais trop souvent.

La jeune femme est donc partie en cure de désintoxication. À la sortie de celle-ci, elle a été suivie par un psychologue et un addictologue. Et puis surtout, Joana Balavoine a fait le ménage de son entourage et a chassé de sa vie toutes les personnes toxiques qui s’y trouvaient. Une initiative payante puisque cela fait maintenant 3 ans que Joana Balavoine est sevrée et enfin libre :

Aujourd'hui, je n'ai aucune raison de me droguer. Je me suis organisée pour mener une vie saine. Je fais du sport, je m'occupe de mon jardin, mon potager.