À 58 ans, Dany Boon peut se targuer d’avoir réussi sa carrière. Et pourtant, son parcours est tout sauf un long fleuve tranquille, lui qui gagnait sa vie comme mime dans les rues de Paris à ses débuts. En 1992, il a toutefois été invité dans l’émission de Patrick Sébastien. Ainsi, il avait commencé son ascension. Outre le spectacle, l’humoriste est également un talentueux comédien et réalisateur.

C’est notamment à lui que l’on doit le film Bienvenue chez les Ch’tis, sorti en 2008. Et il a également réalisé Supercondriaque (2014), un rôle qui semble taillé pour lui. En effet, la star du cinéma français souffre de ce trouble mental caractérisé par la crainte permanente et irrationnelle d'être malade.

Auprès d'Anne-Élisabeth Lemoine et les chroniqueurs de France 5, Daniel Farid Hamidou, de son vrai nom, a fait de nouvelles révélations sur ce trouble anxieux dont il souffre.

StarMag.com
Dany Boon @ DR

Dany Boon évoque son quotidien marqué par l’hypocondrie

Vivre avec une crainte excessive d’être gravement malade, ce n’est chose facile. Le père de Noé, fruit de sa relation passée avec Judith Godrèche, est bien placé pour en parler. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquels il avait réalisé le film Supercondriaque, qui avait séduit près de cinq millions de personnes.

Sur le plateau de C à vous, Dany Boon a notamment parlé de sa bague connectée. Et l’ex-compagnon de Laurence Arné a raconté comment il vit avec son hypocondrie au jour le jour. Un quotidien parfois agité, surtout quand le père de famille imagine le pire.

J'ai une bague connectée à mon téléphone et c'est une app qui me dit mon état de santé général constamment. Je suis cette bague, j'ai tous les paramètres, je regarde ça tout le temps. (...) J'ai un CHU à l'index, une équipe médicale H24 pour 10 euros par mois.

"Il y a la peur de la mort"

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Dany Boon se confie sur son trouble mental avec franchise. Auprès de nos confrères de Télé 7 jours, en 2023, le scénariste et producteur franco-algérien avait déjà fait des révélations à ce sujet.

Quand j’ai 38,5 de fièvre, je me considère à l’article de la mort ! (…) La psychanalyse m’a aidé, non pas à résoudre ce problème, mais à mieux vivre avec et à en rire (…) On fait mieux rire les autres à travers soi.

Et de poursuivre :

Il y a la peur de la mort, et, pour moi, c’était aussi une manière de refuser le succès. Il y a eu une période où, venant d’un milieu pauvre, j’avais honte de gagner plus d’argent que mes parents. Ma mauvaise conscience s’exprimait ainsi. Finalement, ma propension à m’inventer des maladies m’a protégé.

Un témoignage poignant.