Difficile d'oublier Diam's. Elle avait su montrer que le rap n'était qu'une affaire d'hommes. Dix ans jour pour jour après la sortie de son dernier album SOS, elle manque toujours autant à son public. Pourtant, désormais loin des paillettes, Diam's a choisi un chemin spirituel qui a totalement métamorphosé sa vie. Aujourd'hui, par le biais des réseaux sociaux, elle revient avec des confessions sur ce qui aurait pu la tuer.
Une célébrité au goût amer
Oubliez Diam's. Retenez plutôt sa véritable identité : Mélanie Georgiades. Depuis sa disparition des ondes, elle a donné deux entretiens exclusifs à TF1 et une à la presse. Avec recul, elle confiait dans son livre n'avoir pas réussi à gérer sa notoriété et s'être sentie enfermée dans un cercle vicieux. Ce dernier était un véritable cocktail molotov composé d'épisodes de dépression puis de tentatives de suicide.
Pour avoir de ses nouvelles, il faut se rendre sur son compte Instagram. Ce lundi 11 novembre, ses 90 000 followers ont découvert de nouvelles choses stupéfiantes.
Je reçois énormément de messages de la part d’hommes ou de femmes qui sont tombées sous "l’emprise de cachets" (antidépresseurs, somnifères, etc...). Un grand nombre de personnes me demandent comment je m’en suis sortie.
Seule, impossible d'y arriver.
Ainsi, Diam's raconte, de manière détaillée, comment elle a pu se sortir de l'enfer des médicaments. Lors de ses récurrentes dépressions, elle avoue en avoir pris plus que de raison, soit 9... par jour. Quand elle décide de prendre le problème à bras-le-corps, le sevrage s'avère plus compliqué que prévu.
Par conséquent, Diam'sa dû se résoudre à faire appel à un professionnel afin de désengorger son corps de tout ce qu'il avait pu emmagasiner en antidépresseurs, anxiolitiques, etc. Des mois durant, elle va diminuer progressivement la dose... jusqu'à la libération totale de cette emprise médicamenteuse et le retour à une vie saine.
Grâce à ce nouveau témoignage pas comme les autres, Diam's espère que cela pourra montrer à d'autres victimes qu'il ne faut pas avoir honte de demander de l'aide.