Ce mercredi 10 mars, Doc Gynéco a été interpellé à son domicile du XVIIIe arrondissement de Paris puis placé en garde à vue pour "violences volontaires par conjoint". Son épouse a quant à elle été conduite à l'hôpital. Une voisine du couple avait en effet composé le 17 après avoir entendu des cris. Interrogé par les policiers, le rappeur a reconnu les faits. Il évoque une "bêtise" et dit regretter amèrement son geste.
La jalousie de l'artiste à l'origine de la dispute ?
La police est donc intervenue chez Doc Gynéco après un signalement. Le Parisien rapporte que les forces de l'ordre ont trouvé le rappeur "dans le salon" où son épouse tentait de "dissimuler son visage". La jeune femme présentait "un œdème au niveau de l'œil qui gonflait de façon ostentatoire". Entendue séparément de son conjoint, la compagne de Bruno Beausir a confié avoir reçu "quatre gifles". Elle a assuré que la "jalousie" de l'artiste était à l'origine de sa soudaine perte de contrôle.
Doc Gynéco s'explique
Interrogé par la police, l'ex de Christine Angot a expliqué que l'altercation avait eu lieu à la suite d'une discussion "reposant sur des futilités du quotidien". Toujours selon Le Parisien, l'interprète de Viens voir le docteur aurait avoué avoir fait une "bêtise". Il aurait ensuite expliqué que de lourdes charges professionnelles avaient mis les nerfs du couple à rude épreuve. Enfin, il a avoué que le couvre-feu et une présence prolongée à son domicile étaient également à l'origine de ce déchaînement de violence.
Une garde à vue prolongée de 24 heures
Ce jeudi 11 mars, la garde à vue de Doc Gynéco a été prolongée de 24 heures. Les forces de l'ordre souhaitent notamment s'assurer que cet acte de violence est isolé. Bruno Beausir assure n'avoir jamais commis de violences sur aucune de ses compagnes. Une ultime audition devrait avoir lieu ce vendredi 12 mars au matin. Une enquête a d'ores et déjà été ouverte au parquet de Paris.
L'épouse du rappeur n'aurait pas souhaité porter plainte.