La vidéo avait fait le buzz au printemps dernier. En avril 2020, les images d'Eric Zemmour agressé en pleine rue à Paris avait beaucoup fait parler d'elles. Pris à parti par un homme qui l'avait insulté avant de lui cracher dessus, le polémiste avait passé un sale moment. Si Emmanuel Macron l'avait appelé aussitôt afin de lui garantir son soutien, le journaliste n'avait pas hésité à porter plainte.
Trois mois de prison avec sursis
Ce mercredi 9 septembre, l'agresseur d'Eric Zemmour a été condamné par la justice. L'homme de 28 ans, travaillant dans une association venant en aide aux enfants en difficulté, a écopé d'une peine de trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris. L'homme a été condamné pour "menaces réitérées de crime", et s'est vu interdire tout contact avec Éric Zemmour. Il devra également suivre un stage de citoyenneté afin d'"apprendre à réfléchir un peu sur ce qu'est la loi".
Des regrets
L'AFP rapporte que Mehdi Korchi, l'agresseur du polémiste regrette amèrement son geste :
J'ai réagi comme un gamin. J'ai fait une bêtise (...) Je suis en total désaccord avec les idées de M. Zemmour, mais je n'avais pas l'intention ni l'envie de l'agresser.
Explique-t-il en se défendant toutefois d'avoir craché sur Eric Zemmour.
L'homme avait publié la vidéo de son agression sur son compte Snapchat sans imaginer qu'elle ferait un tel buzz.
Le soutien de la classe politique
Suite à cette agression durant laquelle Mehdi Korchi avait menacé Eric Zemmour de pénétration anale, la classe politique s'était manifestée en masse. Emmanuel Macron s'était entretenu 45 minutes au téléphone avec le journaliste de Cnews. La secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, Christian Jacob, le président des Républicains ou encore Gérard Larcher et Marion Maréchal avaient eux aussi tenu à adresser un message au chroniqueur.
Eric Zemmour aura lui aussi affaire à la justice le 25 septembre prochain. Le sexagénaire connaîtra le 25 septembre prochain la décision du tribunal dans le cadre de son procès pour « injure publique à caractère racial » et « provocation publique à la haine raciale » après avoir tenu des propos au sujet de l’immigration et de l’islam lors d’une « Convention de la droite ».