C’est une situation compliquée pour tout le monde. La pandémie de Covid-19 et les mesures prises par le gouvernement pour empêcher sa propagation sont éprouvantes pour la population. Ce n’est pas Faustine Bollaert qui dira le contraire.
Ce mercredi 31 mars, la maman d’Abbie et Peter (7 et 5 ans) s’est confiée à nos confrères de Gala :
Je suis en déprime totale puisque je viens d'entendre que Emmanuel Macron allait s'exprimer ce soir.
En effet, le Président de la République a annoncé la fermeture des écoles et un couvre-feu à 19h dans tout le pays. Une situation qui risque de ne pas plaire à Faustine Bollaert.
Une déprime qui s’installe
Je ne vais pas vous dire que je me suis reconnectée avec moi-même, avec la nature, mais aujourd'hui, je n'en ai pas envie. Au début, c'était vertueux, et maintenant je trouve ça super difficile. J'ai l'impression qu'on nous vole notre vie, et en même temps, je ne néglige pas l'importance de ces confinements, toutefois ça fait un an et il y a une vraie usure qui s'installe.
a-t-elle confié sans détour. Il est vrai que si le premier confinement a été plus facilement supportable, le fait que la situation ne s’améliore pas et que plusieurs restrictions continuent d’être appliquées, épuisent les français.
Il y a aussi une grande fatigue psychologique qui s'installe. Comme tout le monde, j'ai envie de sortir, de retrouver mes amis, qu'on arrête de m'interdire des choses. Il y a des jours où on peut voir le verre à moitié plein, aujourd'hui, c'est à moitié vide.
A déclaré l’animatrice de Ça commence aujourd’hui.
Une maman décontenancée par la situation
Mère de famille, elle a également bien du mal à faire accepter la situation à ses deux jeunes enfants de moins de 10 ans. Elle doit constamment leur refuser des choses anodines de la vie comme sortir au restaurant ou bien au cinéma.
C'est vrai que pour tous les enfants, c'est difficile, encore que j'habite à la campagne donc ils ont la chance d'avoir un grand jardin, un trampoline, mais le temps est long. La semaine passée, ils me demandaient d'aller dans un parc d'attractions, j'ai dit non, au cinéma, j'ai dit non, puis au restaurant, j'ai dû dire non également. J'ai l'impression que c'est dur pour eux et ça décuple aussi la fatigue des parents puisqu'on ne veut pas qu'ils s'ennuient.
Elle a terminé en déclarant alors :
Comme tous les parents, on arrive à bout des jeux de société, ou autres activités. Je sais pourquoi on fait ça et c'est nécessaire mais nous avons les épaules de moins en moins larges.
Courage !