À 13 ans, Flavie Flament a été victime de viols de la part du photographe David Hamilton. Repérée par ce dernier à la terrasse d’un café, elle devient l’un de ses modèles avant que les viols ne commencent en 1987. Pendant vingt ans, la présentatrice de Télématin oublie tout, dans une amnésie post-traumatique. En retombant sur un cliché pris par David Hamilton, la mémoire lui revient.

Après avoir enfin pris la parole, Flavie Flament n’a pas pu compter sur le soutien de sa famille, qui a préféré la prendre pour une affabulatrice. Sa mère, qui l’avait amenée voir le photographe, n’a tout simplement pas voulu la croire, tout comme ses frères.

Fâchée depuis des années avec plusieurs membres de sa famille, Flavie Flament ne compte pas pardonner, même si la mort vient à frapper.

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L'animatrice Flavie Flament @France 2

Flavie Flament ne compte pas pardonner ses proches

Flavie Flament a récemment perdu l’un de ses frères, avec lequel elle n’avait plus aucun lien. C’est à France Dimanche, ce 6 avril 2025, qu’elle s’est confiée à ce sujet.

« J’ai perdu récemment un de mes frères. Mais leur pardon ne changerait rien. On peut ne pas pardonner et être en paix. »

Flavie Flament ne compte pas laisser cette disparition changer son avis sur la question. « On peut aussi considérer que ce que l’on a vécu est impardonnable de façon éternelle », a-t-elle confié, avant d’ajouter : « Je me suis pardonnée de ne pas savoir pardonner. »

Hors de question, pour la mère d’Enzo Castaldi et d’Antoine Flament, de soudainement pardonner ceux qui lui ont fait tant de mal en refusant de la croire.

Flavie Flament dénonce un déni familial

Invitée de l’émission Thé ou Café en 2016, Flavie Flament revenait alors sur la sortie de son livre La Consolation. L’occasion pour elle de revenir sur la réaction de sa mère lorsqu’elle est sortie du silence concernant les viols subis.

« J’espère que ma fille trouvera un bon médecin, qu’il lui donnera un bon traitement », avait-elle dit au magazine Closer.

« C’est pour nous totalement hallucinant ! Elle entremêle des faits réels et des passages complètement romancés », confiait de son côté son frère Olivier Lecanu à la presse.

Flavie Flament était déjà tristement habituée à ce genre de réponses de la part de sa famille. « Je ne suis malheureusement pas surprise », avait-elle déclaré.

« On ne peut pas préjuger de ce qui est arrivé à une gamine de 13 ans quand on en avait soi-même 9 à l’époque. Ce n’est pas possible », ajoutait-elle au sujet des propos de son frère, avant d’ajouter : « On est dans l’illustration formidable et pitoyable du déni familial. Malheureusement, il y a des entourages familiaux qui ne veulent pas assumer leurs responsabilités. »