À la suite de ses propos concernant le mouvement des gilets jaunes, Franck Dubosc n'aura pas été épargné par la profession. Après avoir soutenu les manifestants, s'être ensuite rétracté pour finalement les encourager à nouveau, l'humoriste avait reçu quelques critiques négatives de ses collègues du milieu. Jérémy Ferrari l'a taxé de girouette en déclarant que les gens "ouvrent trop leur bouche sans savoir" :
Franck Dubosc a été fidèle à lui-même. Il ne soutient que lui-même. En fonction du vent, il tourne la voile. C'est pas très étonnant pour le connaître un peu.
Muriel Robin a également fait part de son avis :
Quand on n'a rien à dire, il ne faut rien dire.
L'acteur Gérard Darmon est même allé jusqu'à l'insulter de "bouffon".
"Ils ont peur"
La star de Camping s'est exprimée dans les colonnes du magazine Paris Match.
Ils ont peur. Non, je n'ai pas été soutenu, cela a même été l'inverse, certains m'ont enfoncé mais il y a toujours une cause : l'aigreur, la jalousie.
Et alors qu'il reconnaît qu'il n'aurait pas dû prendre parti, Franck Dubosc admet également qu'il n'aurait pas dû changer d'avis :
Cela apprend à ne pas se mêler de politique lorsqu'on est artiste.
Au début du mouvement des gilets jaunes, l'humoriste de 55 ans faisait preuve de son soutien dans une vidéo postée sur son compte Facebook. Quelques jours plus tard, il dénigrait ouvertement le mouvement :
Les gilets jaunes, trop haineux, trop hargneux, à dégager.
Un retournement de veste qui lui aura valu nombre de critiques négatives de la part des internautes, très déçus de ce revirement. Invité sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, il s'était expliqué en disant qu'il était "affaibli".
Des déclarations néanmoins assumées, comme il l'exprime dans Paris Match :
J'ai compris aussi à quel point les gens m'aiment pour être déçus à ce point. C'est pour cette raison que je suis intervenu dans TPMP et non pas pour retourner ma veste comme on l'a dit : je suis toujours contre la violence.
Ça a le mérite d'être clair.