Gad Elmaleh fête ses 30 ans sur scène avec son nouveau spectacle intitulé Lui-même. Celui qui parvient toujours autant à attirer les foules à chacune de ses représentations s’est confié à nos confrères de Paris Match.

En promotion de son nouveau spectacle, celui qui va ouvrir son comedy club en 2025, est revenu sur sa vie sentimentale.

Gad Elmaleh se dit « sapiosexuel »

Dans cet entretien, Gad Elmaleh s’est déclaré « prêt pour l’amour ». Célibataire à 53 ans, il se décrit comme étant de « la vieille école ». L’humoriste espère rencontrer quelqu’un de manière naturelle : « À un dîner ou à une soirée, flasher sur quelqu’un, créer un lien. »

Cependant, il admet ne pas fréquenter ce genre d’événements régulièrement : « Il faudrait peut-être que je fasse plus d’efforts. »

Gad Elmaleh a tenté de trouver l’amour via des applications de rencontres, mais il n’y a pas trouvé satisfaction.

C’est marrant comment se font les rencontres aujourd’hui. Je me suis même inscrit sur une appli – ne cherchez pas, je n’y suis plus –. J’y ai fait des rencontres parfois étonnantes, superficielles. Il y a eu de petites aventures, de belles amitiés aussi, mais au bout du compte, je trouvais ces relations artificielles.

Ce qui intéresse le plus l’humoriste, c’est l’intellect de la personne avec qui il partage un moment.

L’humour et le raffinement spirituel me bouleversent. Je peux tomber amoureux d’une femme ou avoir envie de devenir le meilleur pote d’un homme pour un trait d’esprit. Je ne trouve rien de plus sexy qu’une femme qui a de l’esprit. Comme disent les magazines féminins, je suis un sapiosexuel. L’excitation part d’en haut, pas d’en bas.

Pour rappel, une personne sapiosexuelle est attirée sentimentalement ou sexuellement par l’intelligence, l’instruction ou le charisme d’une autre.

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Gad Elmaleh @DR

Son allusion aux accusations de plagiat

Dans son dernier spectacle, Gad Elmaleh évoque avec humour une blague « empruntée » à son fils. Une manière subtile de revenir sur les accusations de plagiat dont il a fait l’objet en 2019.

En réalité, je n’ai pas volé de vanne à mon fils. Je voulais aborder le sujet avec douceur, sans orgueil ni plainte. J’ai ma part de responsabilité dans cette histoire de plagiat, mais ça représente tellement peu par rapport à tout ce que j’ai écrit. Il y a une vingtaine d’années, pas mal de collègues et moi nous sommes beaucoup inspirés des Américains et leur avons piqué des petites vannes. J’assume. On m’a cloué au pilori pour ça.

L’humoriste est soulagé que sa carrière « n’en ait pas pâti ». Cette affaire lui a également permis d’en apprendre davantage sur son métier et sur ses « amis » : « Ça m’a permis de faire un grand ménage de printemps ! »

Il révèle aussi que certains humoristes qui l’avaient critiqué sont revenus vers lui depuis, notamment pour lui demander de faire leur première partie au Dôme de Paris : « Ce n’est pas qu’ils n’ont pas de face, ils ont simplement oublié. Ils ne sont pas méchants ou mal intentionnés. Ils ont juste exprimé ce qui leur semblait juste sur le moment. »

Que pensez-vous de ses confidences ?