Dans les discothèques, les événements festifs ou encore dans les stades du monde entier, son titre a fait vibrer le public. Sorti en 1996, Freed from desire est ce qu’on appelle un morceau inusable. En effet, celui-ci traverse le temps et continue de bercer les générations. Il est donc normal de penser que la créatrice et interprète se la coule douce en percevant les gains de sa chanson.
Pourtant, Gala Rizzatto est loin de vivre dans l’abondance. Effectivement, elle ne roule pas sur l’or, contrairement à ce que certains fans pourraient imaginer compte tenu du succès planétaire de son titre.
Dans les colonnes du Paris Match, l’artiste italienne, âgée aujourd’hui de 49 ans, s’est longuement confiée sur ce qui lui était arrivé. Une autre personne avait longtemps profité du succès du tube à sa place.
Gala Rizzatto escroquée par son ancien producteur
Elle s’était très vite démarquée du lot grâce à son titre Freed from desire. En 1997, la jeune chanteuse milanaise avait ensuite sorti son tout premier album Come into My Life. Elle était ainsi devenue une icône des années 1990. Certes, le tube s’était vendu à plus de 6 millions d’exemplaires. Toutefois, l’artiste n’avait pas profité des retombées financières.
Auprès des journalistes du magazine Paris Match, Gala Rizzatto a tenu à rétablir la vérité. En effet, elle a mis en lumière la triste réalité derrière le succès de son titre. "On imagine que je vis sous les cocotiers, aux Bahamas (…) en comptant mes millions", a-t-elle confié. Et de révéler : "Eh bien non ! Je vis comme une nomade. Ces six dernières semaines, j’ai changé quatre fois d’adresse !".

À l’époque, son producteur Max Moroldo, à la tête du label Do-It-Yourself, lui a fait signer un contrat qui l’a ruinée. En effet, la chanteuse s’est vue privée de ses droits d’auteur.
Tout était flou, les droits d’auteur extrêmement bas. Et il a fait ce qu’il voulait (...) j’étais payée comme il l’entendait (…) J’ai signé un contrat outrageusement injuste (…) Je n’étais pas stupide, j’étais ignorante.
Une star sans logement
Gala Rizzatto s’est donc fait voler son œuvre. Toutefois, elle s’est toujours battue pour faire valoir ses droits. Après le décès de son manager Steve Fargnoli, elle s’est notamment tournée vers Universal Music, leader international de l'édition musicale, pour l’aider, en vain.
Arnaquée par son ex-producteur et délaissée par les grands labels, la star italienne a fini par créer sa maison de disques Matriarchy Records. "J’ai continué à me battre à la tête de ma petite entreprise vingt ans durant. Pendant très longtemps, ma boîte, c’était moi et mon téléphone", a-t-elle confié sur ses années de galère.
Ruinée, Gala Rizzatto ne pouvait plus se permettre de s’offrir un appartement. Du coup, elle a été contrainte de louer des chambres chez des amies à Brooklyn, à New York, aux États-Unis.
Trois décennies de lutte
Sa rencontre avec Ben Mawson, cofondateur de TaP Music, en 2023, a toutefois marqué un tournant décisif dans son combat contre Max Moroldo. Après une longue bataille judiciaire, Gala Rizzatto a finalement repris le contrôle de sa chanson.
D’après les informations relayées, celle qui a chanté au Parc des Princes en 2024 voit enfin le bout du tunnel. Pendant trente ans, elle n'a jamais abandonné. Une détermination qui impose le respect.