C’est un des films de la saga Astérix le moins bien noté. Astérix aux Jeux olympiques sorti en 2008 se voulait un projet pharaonique avec un budget fou de 78 millions d’euros, des effets spéciaux ultra novateurs et toute une ribambelle de stars au casting.
Oui mais voilà, ce cocktail prometteur s’est transformé en eau de boudin à la suite de plusieurs problèmes. BFMTV qui a sorti le 26 juillet un article sur le sujet, a pointé du doigt notamment un producteur qui s’est voulu réalisateur, une volonté de faire de l’humour à portée internationale, ce qui a finalement annihilé tout humour ou encore des caprices des acteurs.
"Il avait envie d’en faire le moins possible"
Le réalisateur et producteur du film, Thomas Lengmann, a, lui, désigné nommément Gérard Depardieu et Alain Delon, tous deux présents sur le tournage. Le producteur a qualifié Gérard Depardieu de tout bonnement "insupportable" sur Astérix aux Jeux olympiques.
Un technicien qui travaillait lui aussi sur le film a décrit la petite technique mise en place par l’acteur pour en faire aussi peu qu'acceptable :
Il avait envie d’en faire le moins possible, il envoyait sa doublure quand la caméra était éloignée. Il n’avait pas envie de se maquiller avant d’enfiler son costume, il ne les regardait jamais dans les yeux et ça se voyait. Pour une scène d’engueulade, on a dû truquer ses yeux pour essayer de faire croire qu’il parlait vraiment à Astérix !
Alain Delon et ses caprices de star
Quant à Alain Delon, ce dernier a tout bonnement refusé de "changer la moindre réplique de son texte" et avait ajouté une clause à son contrat, spécifiant qu’il devait absolument être le dernier acteur à apparaître à l’écran. Ce qui a obligé les scénaristes à changer toute la fin de l’intrigue afin de respecter cette partie du contrat.
Et tant qu’à faire, dans ce même contrat était écrit qu’aucun extrait du film ne devait être montré sans l’accord express d’Alain Delon. Or, Thomas Langmann est allé à l’encontre de cela en diffusant certains extraits lors d’une convention TF1 :
J’ai donc reçu un coup de fil de Delon me disant, "Je vais vous tuer !" Au début, je lui ai un peu répondu. Ce qu'il ne fallait pas faire!
Résultat, le producteur-réalisateur se voit interdire l'accès à son propre plateau pendant trois jours, le temps qu'Alain Delon tourne ses dernières scènes.