Alors qu’un procès pour agressions sexuelles l’attend, Gérard Depardieu fait l’objet d’une nouvelle offensive judiciaire. Selon les informations de Libération, les auteurs du Complément d'enquête ont décidé de l’attaquer en justice.

Les auteurs du Complément d'enquête sur Gérard Depardieu passent à l’offensive 

Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour Gérard Depardieu. À quelques jours de son procès pour agressions sexuelles, l’acteur est visé par une nouvelle procédure judiciaire.

Selon les informations de Libération, les avocats des auteurs du Complément d'enquête ont fait parvenir une citation à la défense du comédien et Yann Moix.

Dans le détail, ils accusent l'acteur d’”utilisation de fausse attestation”, de “tentative d’escroquerie au jugement” et de “dénonciation calomnieuse”. De son côté, Yann Moix doit se défendre de “complicité de tentative d’escroquerie au jugement” et de “fausse attestation”.

Pour rappel, ces tensions judiciaires ont pour origine le Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu, diffusé sur France 2 en 2023. À la suite de ce reportage, le comédien a porté plainte contre France Télévisions et la société de production Hikari.

Une séquence a particulièrement fait parler dans ce Complément d'enquête. Il s’agit de la scène où l’acteur lâche des propos obscènes sur une fillette.

À l’époque, ces déclarations avaient rapidement fait polémique. Et pourtant, le principal concerné n’a cessé de contester les faits.

Selon lui, les auteurs du reportage ont déformé ce qu’il s’est réellement passé.

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Gérard Depardieu et Yann Moix @Bestimage

Un email de Yann Moix au centre de la procédure 

Comme le précise Libération, les avocats des auteurs se basent sur un email datant janvier 2024 pour cette nouvelle offensive.

Envoyé par Yann Moix à son avocat Jérémie Assous, le message concerne le film 70 qu’il a réalisé en Corée du Nord.

Dans son email, l’écrivain affirme que la séquence du Haras qui a eu lieu durant le tournage était une “fiction”. Selon lui, les propos de Gérard Depardieu visaient une femme d’une trentaine d'années et non une petite fille.

Une version que contestent les avocats des auteurs. D’après Maître Tordjman, Yann Moix ne peut confirmer ce qui a eu lieu ce jour-là puisqu'il “n’était pas présent”.

L’audience de consignation qui décidera de la recevabilité des accusations aura lieu le 6 mai prochain.