En plus d’être probablement l’acteur français le plus connu de sa génération, Gérard Depardieu aime également laisser parler sa plume. C’est d’ailleurs à l’occasion de la parution de sa dernière œuvre intitulée Ailleurs qu’il a accordé un entretien à Claire Chazal pour l’émission Passage des arts sur France 5 ce lundi 1er février 2021.
Comme à son habitude, Gérard Depardieu a exprimé le fin fond de sa pensée sans détour, notamment sur ceux qui sont au pouvoir.
Il tacle les « c*ns »
Dans un premier temps, Gérard Depardieu est revenu sur son amour pour la vie qui le pousse à passer outre les accidents du quotidien.
Je suis plus fort : je suis un boulimique de la vie et de l'amour, mais aussi de la curiosité. Il y a tellement de c*ns que l'on est obligé de s'intéresser et puis on leur pardonne un peu aux c*ns, surtout quand ils ont le pouvoir.
Suite à cette pique, Claire Chazal a donc su rebondir en lui demandant s’il n’aimait pas les personnes qui ont le pouvoir. Sans langue de bois, il a alors rétorqué :
Oui beaucoup de c*ns, beaucoup, beaucoup.
Une comparaison qui ne passe pas
Cependant, Gérard Depardieu a déjà défrayé la chronique pour ses liens avec des personnalités politiques parfois très controversées. Continuant ses propos sur la politique, il a alors ajouté :
Chirac était un homme très aimé de tous mes copains dictateurs, comme disent ces journalistes à la c*n.
Gérard Depardieu ne supporte pas que l’on compare ses connaissances à des dictateurs. Remonté, il a alors déclaré :
D'abord, je n'ai pas rencontré de dictateurs car je les fuis, je ne les aime pas non plus Je n'ai pas rencontré d'Hitler, je n'ai pas rencontré de gens aussi stupides…
Suite à cela, Claire Chazal s’est alors risquée à évoquer les liens qu’il entretient avec le Président Russe Vladimir Poutine. Cela n’a pas manqué d’agacer le célèbre acteur qui a alors rétorqué :
De quoi ? Parce que vous pensez que c'est un Hitler ? Il a fait quoi, des holocaustes ?
N’en démordant pas, la journaliste a alors affirmé que, sans aller jusqu’à comparer Vladimir Poutine à Hitler, la question des droits de l’homme en Russie pouvait se poser. Elle n’a alors pas hésité à prendre le cas d’Alexeï Navalny en exemple. Pour rappel, le premier opposant au Président Russe a été victime d’empoisonnement en août dernier avant de passer sa convalescence en Allemagne.
Moi, je ne me mêle jamais de politique quand je vais dans un pays étranger.
A alors répliqué Gérard Depardieu, mettant un terme au débat.