Tout a commencé en octobre dernier, lorsque Guillaume Meurice a fait une blague controversée sur les ondes de France Inter. En qualifiant Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, de "sorte de nazi mais sans prépuce", il a déclenché une vive polémique.

La station a d'abord suspendu l'humoriste, avant de le licencier en juin 2024 pour faute grave. Ce licenciement a suscité de nombreuses réactions, avec plusieurs voix de la station quittant également France Inter en signe de solidarité.

Un licenciement abusif

Après son licenciement, Guillaume Meurice n’a pas tardé à exprimer son mécontentement sur les réseaux sociaux. Dans un message poignant, il avait notamment écrit :

Si je suis triste, c'est de te laisser ainsi, dirigée par des âmes de si peu de scrupules. De celles qui ont comme boussole leur soif d'obéir, et un tableur Excel à la place du cerveau.

Une déclaration qui avait résonné chez ses nombreux fans et dénonçait un licenciement qu'il jugeait abusif.

StarMag.com
Guillaume Meurice @France Inter

La contre-attaque de Guillaume Meurice

Lundi 19 août 2024, Guillaume Meurice a décidé de passer à l'action en partageant sur Instagram une photo d'un dossier intitulé "Dossier Prud’hommes", avec des feuilles dépassant portant le logo de Radio France. En légende, il a simplement écrit : "La rentrée se prépare". Cette annonce a immédiatement suscité de nombreuses réactions de soutien de la part de ses abonnés.

L’humoriste de 43 ans avait également partagé son point de vue lors d'une interview avec Konbini :

Radio France a été obligé d'empiler un certain nombre de prétextes un peu vaseux du type 'manque de loyauté', 'instrumentalisation de l'antenne à des fins personnelles'.

Et de poursuivre, "Quand ils ne peuvent pas se référer à la loi puisque la loi m'avait donné raison, ils trouvent d'autres moyens. Possiblement Radio France perdra aux prud'hommes contre moi parce qu'ils n'ont pas respecté la loi."

Alors que la bataille juridique s'annonce longue et difficile, Guillaume Meurice semble plus déterminé que jamais à obtenir justice.

Affaire à suivre.

video placeholder