Le site StreetPress ne cesse de faire d’incroyables révélations sur certains policiers. En effet, le 4 juin dernier, il avait déjà dévoilé au grand jour l’existence de « TN Rabiot Police Officiel », un groupe Facebook privé composé de milliers de policiers échangeant notamment de nombreuses remarques racistes.
Ce lundi 8 juin 2020, StreetPress a révélé l’existence d’un autre groupe similaire. « Un membre des forces de l’ordre, désabusé par le racisme qui mine l’institution policière » a souhaité dénoncer le groupe privé « FDO 22 unis » qui réunit plus de 9 000 personnes.
Un très grand nombre d’entre eux sont membres de la police.
A rapporté le site.
Si, lors de leurs échanges, les policiers se sont moqué de Gabriel, cet adolescent de 14 ans, gravement blessé lors de son interpellation, ils ont également discuté de la mort de Guy Bedos.
Des commentaires abominables
Le 28 mai dernier, Guy Bedos nous a quittés. Si une grande majorité de personnes ont été attristées d’apprendre cette terrible nouvelle, il faut croire que cela n’a pas été le cas de tout le monde. En effet, dans les extraits de conversation du groupe « FDO 22 unis », un policier n’a pas hésité à déclarer : « Une merde en moins » tandis qu’un autre voyait Guy Bedos comme un « gaucho de merde ».
Tentant d’apaiser les choses, un d’entre eux a écrit :
Restons humains quoi. Un décès reste un décès ! Que ce soit un mongole anti-flics ou pas !
Mais la réponse ne s’est pas fait attendre :
Non, moi ça me réjouit, désolé je ne peux pas m’en empêcher.
Pour rappel, Guy Bedos s’est souvent opposé aux différents Ministres de l’Intérieur, particulièrement en matière d’immigration. De son côté, son fils Nicolas Bedos a déjà été accusé en 2011 d’attiser la haine anti-flics par le syndicat Alliance. Il avait même déclaré sur Canal + :
Le flic de la nuit, le patrouilleur, est un abruti, c'est un voyou en uniforme, c'est une racaille tombée du bon côté.
Cette sortie médiatique lui avait coûté 2 000 euros. Voilà pourquoi l’un des membres du groupe Facebook a déclaré au sujet de Guy Bedos : « Le fils est pire ».