Une nouvelle bataille judiciaire s’est ouverte en toute discrétion fin septembre. En effet, selon une information de BFMTV, David Hallyday et Laura Smet ont assigné les trois maisons de disques, Universal, Warner et Sony, en charge du catalogue musical de leur père.
D’énormes enjeux financiers
En faisant cela, ils espèrent faire geler 75% des royalties liées aux ventes des disques qui doivent être versé à Laeticia Hallyday, conformément au testament américain du rockeur. Ce pourcentage correspond aux sommes qui reviendraient à David, Laura, Jade et Joy si le droit français en matière d'héritage était appliqué. Ainsi, en lançant cette procédure en référé en France, David Hallyday et Laura Smet entendent bien empêcher que les royalties entrent dans l'escarcelle du trust américain, JPS, pour Jean-Philippe Smet. De fait, cet argent deviendrait alors intouchable pour les aînés Hallyday.
L’enjeu financier est évidemment très conséquent. En effet, Johnny Hallyday touchait, avant sa mort, environ 800.000 euros chaque année. Or, ces revenus pourraient exploser au regard de l’immense succès commercial de l’album posthume paru le 19 octobre. Effectivement, un million de disques a déjà été écoulé en un mois. Or, cette nouvelle bataille judiciaire porte donc déjà sur quelque 2,5 millions d'euros.
Réponse le 27 novembre
Au mois d'avril dernier, David Hallyday et Laura Smet avaient obtenu du tribunal de Nanterre le gel du patrimoine immobilier de Johnny Hallyday. Ainsi que les droits d'auteur du chanteur.
Ainsi, la requête de Laura et David a été déposée fin septembre, selon la chaîne d’information. C’est à présent au tribunal de Paris d’examiner les éléments avancés. Il devrait statuer le 27 novembre prochain, indique BFMTV.