Alors que la bataille autour de l'héritage de Johnny Hallyday fait rage, Sylvie Vartan est sortie de son silence afin de prendre la défense de son fils, David Hallyday. En cause : un document dévoilé par RTL dans lequel il était indiqué que le fils aîné de Johnny Hallyday avait hérité en 2002 de sa part de la Villa Montmorency, la demeure dans laquelle il avait vécu avec Sylvie Vartan. Une part estimée à l'époque à 3 millions d’euros et qui vaudrait aujourd'hui 10 millions d'euros.
Sylvie Vartan avait alors tenu à remettre les pendules à l'heure. Ainsi, elle indiquait via un communiqué adressé à l'AFP :
Lors de notre séparation après 18 ans de vie commune, j’ai purement et simplement refusé de recevoir de Johnny, sous forme de donation, sa part de la maison, préférant que cela revienne directement à notre unique fils. (…) C’est moi, et moi seule, qui ait voulu gratifier notre fils.
Nouvelles révélations
Oui mais voilà, un nouveau document daté du 5 novembre 1980, que nos confrères de RTL ont pu consulter, remet en cause les propos de la chanteuse. Selon celui-ci, Sylvie Vartan a touché, après son divorce, une pension de 20 000 francs par mois. Toujours selon RTL, il est également précisé que "David a la nue propriété de la maison familiale, la villa Montmorency, mais pas l'usufruit". Ce n'est qu'en 2002 que Johnny Hallyday lègue à son fils l'usufruit de sa part dans la Villa Montmorency, ce qui n'était pas prévu dans la convention de divorce.
"Sylvie Vartan a très bien résumé la situation"
Face à ces nouvelles révélations qui contredisent ses propos, l'avocat Roland Perez a pris la défense de Sylvie Vartan. Invité sur le plateau de l'émission Morandini Live sur CNews et Non Stop People, il a ainsi expliqué :
Sylvie Vartan a très bien résumé la situation dans un communiqué qu'elle a fait à l'AFP. Elle a parfaitement expliqué qu'il n'y a pas eu de donation de Johnny en avance sur l'héritage. Tout cela remonte au divorce des époux Smet (Johnny et Sylvie). Dans le cadre de la négociation, Sylvie a préféré que sa part de la maison revienne à son fils. C'est donc ce qu'elle a demandé dans le cadre du divorce. C'est indiqué très clairement dans le jugement du divorce.
Et de conclure :
C'est Sylvie qui a demandé en réalité que cette seconde part, qui appartenait à Johnny au lieu de lui revenir à elle dans le cadre de ce divorce, revienne directement à son fils. A l'époque, il n'y avait pas de problèmes de succession. Il y avait qu'un seul enfant. Ce qui est prévu dans le jugement de divorce en 1980 n'a été officialisé qu'en 2002. C'est un accord entre les époux.
Sylvie Vartan s'expliquera quant à elle ce dimanche 25 février sur le plateau de Laurent Delahousse... Autant dire que la polémique autour de l'héritage de Johnny Hallyday n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre...