Isabelle Adjani fait partie de ces grandes actrices françaises que l’on ne présente plus. A 67 ans, sa carrière parle pour elle. Celle qui a reçu, à cinq reprises, le César de la meilleure actrice, a encore une carrière prolifique.
En plus de crouler sous les projets cinématographiques et même télévisuels avec notamment Diane de Poitiers, le téléfilm qu’elle a pu tourner avec Gérard Depardieu, Isabelle Adjani planche également sur sa musique. En effet, elle prépare un nouvel album avec Pascal Obispo.
Mais si elle se déplace à Paris pour mener à bien ses nombreux projets, ce n’est plus dans la célèbre capitale qu’elle a décidé de vivre.
Isabelle Adjani heureuse au Portugal
C’est à Nice-Matin qu’elle a bien voulu se confier, expliquant pourquoi elle a décidé de venir vivre au Portugal.
C'est surtout la possibilité de vivre tranquillement dans un endroit où les gens ont une douceur de vivre et se comportent comme si l'on était trente ans en arrière.
Isabelle Adjani ne parvient pas à comprendre l’évolution de Paris, une ville qu’elle a tant aimée mais qui n’est plus ce qu’elle était selon elle.
Paris, c'est pour le travail. Ce qu'est devenue cette ville est un mystère... Elle n'est sincèrement plus vivable.
L’actrice jongle donc désormais entre la France et le Portugal. Elle se rend dans l’Hexagone pour le travail avant de repartir au Portugal pour y vivre sa vie.
Je vais repartir au Portugal puis je serai au festival télé de Biarritz, un peu l'équivalent du Mipcom de Cannes, début septembre pour Diane de Poitiers. Ce film mérite d'être soutenu et faire son tour du monde car il a toutes les qualités pour faire carrière sur le marché international.
En désaccord avec certains choix de son fils
Heureuse maman de Gabriel-Kane, fruit de ses amours avec Daniel Day-Lewis, Isabelle Adjani a affirmé ne pas comprendre tous les choix du mannequin et musicien de 27 ans. C’est particulièrement avec ses nombreux tatouages qu’elle semble avoir un problème.
Ne m'en parlez pas, ça me donne envie de pleurer. J'accepte ceux de mon fils comme une maman résignée, mais cet engouement générationnel qui touche aussi des gens qui n'ont plus 20 ans me désespère et me bouleverse.
a-t-elle déclaré.
Sans jugement moralisateur, la peau est pour moi un organe et cet encre que l'on loge sous la peau pollue l'organisme. La peau reflète aussi la lumière d'un être. L'obscurcir me déconcerte. L'autre fois, j'ai vu quelqu'un qui s'était fait tatouer le blanc des yeux. J'en ai pleuré.