Cela fait maintenant plusieurs mois que Jean-Marie Bigard ose s’en prendre au gouvernement, allant contre les décisions prises par celui-ci. Pour rappel, l’humoriste avait même affirmé vouloir se présenter aux élections Présidentielles.
Dernièrement, c’est à la radio de France Bleu qu’il s’est emporté, laissant éclater sa colère contre le gouvernement qu’il pense « aux ordres du pognon ».
Invité sur le plateau de Touche pas à mon Poste, Gérard Jugnot a été amené à prendre la parole à ce sujet.
Une comparaison qui ne passe pas
Ne comprenant absolument pas la réaction de l’humoriste, Gérard Jugnot n’a pas hésité à dire ce qu’il en pensait. Selon lui, Jean-Marie Bigard est « fou ».
Mais alors que Cyril Hanouna a estimé Jean-Marie Bigard « sincère », Gérard Jugnot a rétorqué :
Hitler aussi était très sincère.
Il s’est alors clairement opposé aux coups de gueules de Jean-Marie Bigard :
Il faut arrêter les bêtises. Je trouve que les comiques ont le droit de dire mais pas de faire de la politique. C’est un métier, c’est difficile. Il y en a qui le font pas bien, d’autres qui le font bien. Je respecte ça. Le « tous pourris » me fait chier.
Jean-Marie Bigard répond à Gérard Jugnot
C’est sur son compte Twitter que Jean-Marie Bigard a décidé de prendre la parole suite à cette pique envoyée par Gérard Jugnot .
Dès 8h du matin, mon téléphone sonne toutes les deux minutes. Je me dis : « qu'est-ce qui se passe, il y a eu un tremblement de terre ? » Et on m'annonce que tout simplement à TPMP, Gérard Jugnot parlait de moi. L'équipe de TPMP, Cyril Hanouna en tête, dit : « On connaît bien Jean-Marie, il est sincère ». Et Gérard Jugnot, sa réplique c'est : « Hitler aussi était sincère ! » C'est très fort, le matin vers 8h, tu te prends une comparaison avec le plus gros monstre de l'humanité.
Jean-Marie Bigard attend désormais des excuses de l’acteur.
Tu dis : « J'ai voulu faire une blague et je me suis viandé ». Ça arrive aux plus grands et je ne t'en veux pas !
Il s’est amusé de constater que cette même journée, Booba avait partagé une interview de Jean-Marie Bigard, le saluant ainsi de sa bonté, lui qui avait fait un emprunt de 300 000 euros pour faire soigner le neveu de sa concierge atteint d’un cancer de la gorge.
Booba met en avant ma générosité et tout d'un coup, un collègue de travail avec qui je m'entends bien, me compare à Hitler. Il y a quand même de sacrées enjambées ! C'est un peu le grand écart.