Depuis quelques mois, Jean-Marie Bigard multiplie les coups de gueule. Il y a quelques jours encore, il partageait sa colère contre le gouvernement au micro de France Bleu. Ce jeudi 3 décembre 2020, il était l'invité des Grandes Gueules sur RMC. Une fois encore, le mari de Lola Marois a prouvé qu'il ne maniait pas la langue de bois. Mais une fois n'est pas coutume, il ne s'en est pas pris à Emmanuel Macron et à ses ministres. Non, Jean-Marie Bigard a évoqué ses problèmes personnels.
S'il remplissait autrefois le Stade de France, l'humoriste n'est pas remonté sur scène depuis plusieurs mois. En cause : la crise sanitaire qui touche actuellement la France et une grande partie du mois.
"Je suis comme tout le monde"
Jean-Marie Bigard ne s'en cache pas, les fins de mois sont plutôt difficiles depuis quelque temps. En effet, l'humoriste avoue être "financièrement ruiné".
Et de préciser :
Je suis comme tout le monde, je demande une autorisation de découvert à ma banque sinon j'ai 3 mois de loyer de retard.
Cependant, le mari de Lola Marois refuse de pleurer sur son sort et précise :
Je suis encore dans ma position milliardaire ! Si tu me demandes 500 euros, je vais aller les chercher au distributeur. Je ne vais pas me plaindre de mon sort. Mais si tu me demandes, si je suis financièrement ruiné, bah je le suis.
Les internautes réagissent
Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir les internautes, comme en témoignent ces quelques commentaires postés sur Twitter :
Non mais c’est un sketch à lui tout seul ce gars... sur l’extrait il dit tout et son contraire.
Le type roulait en Ferrari mais il n'a pas eu l'idée d'acheter son logement. Et il veut diriger la France ?
Quel mépris pour les gens qui galèrent vraiment...
Jean-Marie Bigard tacle... ceux qui "pètent dans la soie"
Fidèle à lui-même, l'humoriste n'a toutefois pas manqué de tacler ses détracteurs, à commencer par Gérard Jugnot qui l'a récemment comparé à Hitler.
Jean-Marie Bigard s'exclame :
C'est dur parce que les gens comme Gérard Jugnot, qui me critiquent, ou d'autres, ils continuent de tourner des films. Ils pètent dans la soie mais moi, si je ne vais pas avec mes 100 kilos de bidoche sur la scène et que le préfet n'accepte pas que je joue devant 2 000 personnes, bah il m'affame.