Un an après la disparition de sa mère, terrassée par un cancer du pancréas, Jean-Marie Bigard, alors âgé de vingt ans, perdait son père dans des circonstances tragiques. Ce dernier avait reçu plusieurs coups de couteau. Ce, avant d’être achevé à coup de carabine dans la nuque. Après avoir commis ce crime atroce, l’assassin s’était rendu à la police.

Premier invité de l’émission Objection ! : L’entretien, diffusée sur la chaîne YouTube Droit de Parole, l’humoriste de 70 ans a évoqué la sombre date du 4 septembre 1979. Ce jour-là, l’auteur du crime s’était introduit par effraction chez le père de famille en pleine nuit.

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Jean-Marie Bigard @ DR

"Un jour il est venu et il a tué mon père"

Après le décès de son épouse, Marcel Bigard avait refait sa vie avec une autre femme. Il semblait heureux avec elle. Et c’était l’une des raisons pour lesquelles il avait tenu à en parler à ses enfants. Seulement, sa nouvelle compagne était déjà en couple. L’homme en question, un bûcheron, avait commis l’irréparable par jalousie.  

En effet, Jean-Marie Bigard a confié auprès de l’avocat Fabrice Di Vizio, intervenant récurrent dans TPMP, et Mickaël Dorian, aux commandes de l’émission sur YouTube, qu’il s’agissait d’un crime passionnel. Au cours de l’entretien, le célèbre humoriste est ainsi revenu sur les circonstances tragiques du décès de son père.

Un jour il est venu et il a tué mon père d'une douzaine de coups de couteau (…) C'était un moment assez violent. Je vois encore les mains pleines de sang à mon père sur les murs. Il a tenté de s'échapper par la porte de derrière. Il y avait encore trois petites marches. En fait, il s'est écroulé là et le mec il avait amené une carabine et il l'a fini avec un coup de carabine dans la nuque.

Jean-Marie Bigard pardonne à l'homme qui a tué son père

Le procès de l’assassin de son père marquait la suite des événements auquel avait assisté Jean-Marie Bigard. Et c’est avec beaucoup d’émotion que l’ex-acolyte de Pierre Palmade a fait des confidences bouleversantes sur cette sombre affaire. Aussi inimaginable que cela puisse paraître, le cadet de la fratrie a accordé son pardon au meurtrier.

Je vois le mec dans le box des accusés (...) Il demandait pardon et moi je lui ai accordé mon pardon. J'avais de la peine pour lui parce que si t'as piqué la femme d'un pote, tu peux toujours lui rendre quoi. Si tu as piqué du pognon, pareil mais il ne pouvait pas me rendre mon père.

Et de poursuivre :

Il m'a envoyé qu'il était réellement très désolé de savoir qu'il avait commis quelque chose qui ne se répare pas. Je voyais qu'il se disait 'Je ne peux pas lui rendre son père. Je ne peux que lui demander pardon'. Je l'ai senti tellement fort que je lui ai accordé le pardon qu'il demandait car je l'ai senti sincère.

Il s’agit de l’un des épisodes les plus dramatiques de sa vie. Malgré tout, Jean-Marie Bigard a fait le choix du pardon.